Le jour où tout a basculé
C’était un jour comme tous les autres.
Comme tous les matins, Aiolos s’était levé à 5h, la petite maisonnette était silencieuse.
Il était passé devant la chambre de son petit frère. Par l’entrebâillement de la porte, il l’avait regardé dormir avec un regard attendri. Il n’allait pas la réveiller maintenant, il savait que son petit frère Aiolia se lèverait dans une trentaine de minutes . Silencieusement, le chevalier d’or du Sagittaire se rendit dans la cuisine afin de préparer un bon petit déjeuner, car une nouvelle journée de durs entraînements attendait son petit frère Aiolia.
Aiolos avait allumé les lumières de la cuisine et s’était mis en quête de quelques œufs pour leurs faire une délicieuse omelette accompagnée de pain grillé et d’un bon verre de lait chaud.
Au palais du Pope, les nourrices se levaient elles aussi, s’attelant aux préparatifs du réveil de la jeune Déesse encore bébé. Les lingères sortaient les draps blancs frais encore fumant des machines à laver qui avaient tourné toute la nuit et allaient les étendre dans les jardin du palais alors que le soleil de cet été là était en train de se lever. Les cuisiniers s’afféraient aux fourneaux, les premières ménagères arrivaient dans l’enceinte du Sanctuaire pour effectuer les premiers travaux ménagers dans le Palais.
On pouvait déjà entendre des combats d’entraînement dans le Colisée du Domaine de la déesse Athéna.
Les gardes de la nuit prenaient enfin leur pause remplacés par leurs collègues du jour.
Sion, le grand pope, méditait comme à son habitude à cette heure là, devant la belle statue d’or et d’ivoire de la déesse Athéna.
Aiolos faisait griller le pain lorsque 3 coups secs furent donnés à la porte d’entrée.
Le jeune homme, alors âgé de tout juste de 15 ans, les cheveux châtain, le front barré d’un bandeau rouge, yeux bleus affirmés épaulettes noires, se dirigeait vers la porte et l’ouvrit. De l’autre coté, se trouvait un garde du Palais qui lui tendit un pli officiel, marqué du sceau d’Athéna et du Grand Pope lui même. Aiolos avait pris le pli, avait gentiment remercié le garde et refermé la porte.
Le jeune homme avait regardé un instant l’enveloppe se disant que, ça y est, on y était, le moment redouté.
Une petite boule d’angoisse avait commencé à fleurir dans son ventre.
A ce moment là, son petit frère pointait le bout de son nez, ses yeux bleus encore tout ensommeillés.
Aiolos avait alors posé le pli sur la table en bois de la cuisine et, un délicieux sourire ravit sur les lèvres, était allé prendre son petit frère de 6 ans dans ses bras. Le gamin, encore tout brumeux de sommeil, avait serré son grand frère très fort contre lui.
Un peu plus loin, sur le même chemin, dans une autre petite maisonnette, un autre chevalier d’or venait de se lever, Saga, qui s’aperçut, une fois de plus, qu’il était seul, une fois de plus, « il » avait passé la nuit dehors.
Stature noble, longs cheveux bleus, yeux bleu-vert en amande qu’appuyait un regard d’une gentillesse sans faille où rayonnait une beauté que les jeunes filles du village n’hésitaient pas de qualifier de « beauté d’un Dieu. »
Saga, le regard attristé de voir qu’ « il » n’était pas là, se préparait un petit déjeuner frugal lorsque, pour lui aussi, on avait frappé à sa porte.
Il ouvrit et c’était le même garde avec le même pli qui s’était présenté à lui. Le jeune homme de 14 ans le prit et avait remercié le messager.
La porte close, Saga avait lui aussi regardé l’enveloppe avec un peu de nervosité, c’était le jour, plus le choix de retour en arrière.
Le soleil avait entamé sa montée vers le zénith.
Sur le coup des 9h du matin, après un bon petit déjeuner, un cours de math, puis de science et enfin d’anglais, Aiolos et son petit frère Aiolia sortaient de la maison et, d’un bon pas, se dirigeaient vers le village de Rodorio, afin de continuer l’entraînement sur le terrain, ce qu’adorait Aiolia.
En passant devant chez Saga, Aiolos s’aperçut que son ami n’était pas là, peut-être était-il déjà dans son temple.
Le jeune homme s’était demandé si Saga avait reçut le même pli ce matin…Sûrement que oui.
Aiolia avait posé une question à son frère, levant vers lui, un visage rayonnant et heureux.
Aiolos lui avait répondu par l’affirmative lui donnant, par la même occasion, un de ses plus gentils sourires et lorsque son grand frère lui souriait comme cela, Aiolia aurait fait n’importe quoi pour qu’il soit fier de lui.
Mais Aiolos était déjà très fier de son protégé, il apprenait vite et bien, dans peu de temps, il aurait le droit de prétendre à être le nouveau chevalier d’or du Lion.
Au Palais, la petite Athéna s’était réveillée, sa nourrice attitrée était en train de la promener confortablement installée dans un landau tout fleuri. Le petit bébé babillait gaiement en essayant d’attraper les papillons jaunes et blancs qui voletaient dans le jardin royal du palais du Pope. Ses grands yeux mauves émerveillés captaient la moindre merveille du jardin, le pope Sion lui-même vint s’enquérir de la bonne santé de la jeune déesse, il l’avait prise dans ses bras, elle avait jouée avec une de ses mèches vertes olives, lui tirant même une oreille, ce qui fit rire la nourrice et le Pope également.
Dans les alentours de Rodorio, Aiolos entraînait son petit frère sans relâche.
Sur le coup des 11h, le jeune garçon était déjà bien épuisé, mais il voulait continuer, le soleil tapait dur, presque à son zénith, Aiolos ne voulait pas qu’il attrape une insolation, même s’il savait que les derniers jour d’un apprentissage étaient les plus importants et puis il allait être l’heure de manger.
C’est à ce moment là que Saga apparut près de la carrière où s’entraînait le jeune frère d’Aiolos. Celui-ci, justement, le vit arriver vers eux, Aiolos s’était rendu à sa rencontre, content de le voir enfin. Ils s’étaient serré la main, apparemment ravit de ce voir tous les 2.
Saga portait son armure d’or des Gémeaux ce jour là.
Aiolos ne put s’empêcher de lui demander s’il avait reçu lui aussi le même pli que lui, Saga lui avait répondu qu’il devait se rendre au palais du Pope ce soir, comme lui.
Le beau jeune homme était ensuite aller dire bonjour au jeune Aiolia, le gamin était tellement fier de parler au grand chevalier d’or des gémeaux.
Bons enfants, les 2 frères et Saga avaient plaisanté quelques instant et parlé de choses et d’autre, puis Saga avait pris congé des 2 garçon en saluant Aiolos et lui donnant rendez-vous au palais.
A cet instant, personne, pas même Aiolos, n’aurait put prévoir le drame qui était en train de ce mettre en place, pas même Saga…Qui, pourtant, aurait fait n’importe quoi pour que rien de tout cela n’arrive !
Saga avait décidé de passer chez lui avant de retourner dans son temple et c’est là qu’il avait trouvé un mot sur la table, un mot de lui, de son frère jumeau : Kanon.
Kanon lui donnait rendez-vous sur la plage du Cap Sounion en milieu d’après-midi.
Incertain, Saga ne savait pas s’il devait y aller ou pas.
Un peu après Midi, Aiolos et Aiolia prirent place à l’ombre d’un olivier où ils mangèrent leurs sandwichs et leurs fruits. Aiolia s’était mis à poser des tas de questions à son grand frère, sur les atomes, le 7ième sens, la fonction de l’armure d’or sur le corps humain, sur la vitesse de la lumière etc…
Aiolos y répondit avec bienveillance, comme un instructeur à son élève, en lui ébouriffant de temps en temps ses cheveux châtains sourire aux lèvres.
Aiolia adorait son frère, il était fier de lui et fier d’être son frère, de ce qu’il représentait, fier de ce qu’il apprenait de lui. Certes, il était sévère, mais il savait aussi freiner ses excès lorsqu’il voyait que l’entraînement devenait franchement trop difficile et dangereux. Il savait expliquer les choses avec tant de facilité et de clarté.
Le déjeuner terminé, il était temps de reprendre un peu la théorie.
Toujours assis à l’ombre de l’olivier, Aiolos avait ouvert un livre de science naturelle qu’il avait apporté avec lui le matin même. Ils étudièrent les faiblesses de certains animaux représentés par des chevaliers de Bronze, d’Argent ou d’Or.
Pendant ce temps là, Saga s’était rendu au village de Rodorio, dans le but de rendre visite aux familles défavorisées, il voulait se rendre compte à quel point ces familles avaient besoins d’aide financier et de soutiens moral, il pourrait de la sorte en rendre compte au Pope afin de pouvoir agir au plus vite. Malgré tout, il avait en tête le message de son frère jumeau, Kanon, lui demandant de le rejoindre au plus vite.
Que pouvait-il bien lui vouloir ?
Quel intérêt avait-il soudain de vouloir lui parler ? Lui qui avait disparu depuis des mois, sans donner signe de vie, ne se souciant même pas que Saga pouvait se faire du souci pour lui !
Peut-être regrettait-il sa façon d’agir de ces derniers temps et qu’il voulait maintenant reprendre le droit chemin ?
En tout les cas, c’est ce qu’espérait Saga.
Saga avait donc décidé de se rendre au rendez-vous donné par Kanon.
C’était risqué, car, au Sanctuaire, personne ne connaissait l’existence du frère jumeau de Saga, sur cette plage ils pourraient être vus et révélés cette identité cachée pourrait être fâcheux pour la suite.
Lorsque le jeune homme était arrivé à la plage du Cap Sounion, il vit son frère Kanon l’attendre debout, les bras croisé, le regard vers l’horizon.
Désappointé, Saga avait put aisément ressentir le cosmos austère de son frère…Il n’était pas ici pour se repentir de ses mauvaises actions passées.
-Je me demandais pourquoi tu as voulu que je vienne ici. Fit Saga en s’approchant de son frère.
Celui-ci s’était retourné, Saga avait constaté qu’il avait un regard froid, calculateur.
-Et moi je suis surpris que tu aies accepté de venir.
-Que me veux-tu Kanon ?
Son jumeau avait souri d’un air mauvais.
-Que tu sois venu me conforte dans mes soupçons ! Il avait pointé son doigt vers lui. Et je pense que tu acceptera la proposition que j’ai à te faire…Ce genre de proposition ne se refuse pas !
Saga regardait toujours son frère, soucieux, triste de voir qu’il n’avait pas changé.
-Je ne sais pas ce que tu veux, mais tu peux m’oublier dans tes plans ! Avait dit Saga s’apprêtant à tourner les talons.
-Je veux que tu tues Athéna !
-Comment ?!!
Saga s’était retourné, abasourdi par ce qu’il venait d’entendre.
-Oui ! Kanon avait fermé son poing devant son visage. Et par la même occasion cet idiot de Grand Pope qui va choisir Aiolos comme son successeur ! Empare toi du trône Saga ! Personne ne soupçonne mon existence, à nous deux, conjuguons notre puissance et soumettons le Sanctuaire puis la Terre entière !!
Saga n’en croyait pas ses oreilles.
-Tu as perdu la tête ! Même si tu es mon frère, je ne peux pas entendre ça !
Kanon avait rit, un rire satanique et horrible.
-Oh si ! Je suis tout à fais lucide ! C’est plutôt toi qui te voile la face Saga !! Lui avait-il crié.
Saga avait continué de regarder son frère, un frère qu’il aimait, un frère avec qui il avait fais les quatre cent coups dans sa jeunesse, un frère qui s’était éloigné de lui parce qu’il jalousait la notoriété dont jouissait Saga.
Mais Saga n’avait jamais rien eu à faire de cette notoriété, il souhaitait juste la paix, le bonheur de ces amis et de son frère !
Comment…
Mais comment…
D’un geste de la main, Saga avait paralysé son frère et l’avait emmené dans la prison du Cap Sounion et avait jeté la clé dans la mer Méditerranée.
Sous les hurlements et les menaces de son frère jumeau, Saga se fit violence pour lui tourner le dos…à jamais…Si les Dieux étaient miséricordieux, ils lui pardonneraient son blasphème et peut-être qu’il arriverait à se sortir de ce cachot où bon nombre de prisonniers d’Athéna y perdirent la vie.
Saga était retourné ensuite dans son temple des Gémeaux, l’esprit ailleurs, tiraillé par quelque chose qui cherchait à resurgir.
Pendant ce temps là, ignorant du drame qui était en train de se dérouler, l’après-midi arrivait à sa fin, après lui avoir donné le sein, la nourrice de la petite Athéna tenait le bébé endormi dans ses bras, la ramenant dans sa pouponnière. Le petit bambin dormait un pouce dans la bouche, son autre petite quenotte sur sa poitrine qui respirait doucement. Ses joues potelées avait pris des couleurs pendant l’après-midi.
A la sorti du village de Rodorio, Aiolos et Aiolia remontaient en direction de chez eux, mais la journée n’était pas terminée pour le petit garçon. Un contrôle englobant tous ce qu’il avait appris dans la journée allai lui être soumis par son grand frère. Ensuite, Aiolos devrait se préparer pour se rendre au Palais du Pope, à cette perspective il était fier mais il angoissait aussi un petit peu.
Assis sur les marches de son temple, Saga avait le visage baissé, le regard mélancolique et soucieux.
Que venait-il de faire ?
Et que pouvait-il faire ?
Son frère était devenu dangereux, il avait menacé ouvertement devant lui, un chevalier d’or, de soumettre le Sanctuaire à ses pieds ! Il avait même essayé de le corrompre lui, Saga, chevalier des Gémeaux !
Devait-il en faire pars au Grand Pope ?
Cela voulait dire qu’il devait dévoiler l’existence de son frère jumeau et cela, il n’en était pas question s’il voulait avoir la chance de succéder au Pope !
Sacrifier son frère aux prix de la gloire et du pouvoir ?!!
Saga avait relevé son visage vers le couché du soleil, les larmes aux yeux.
Ce n’était pas lui !
Comment pouvait-il penser de la sorte ?
Lui, Saga, respecté de tous, dont la bonté et la gentillesse étaient sans faille !
Quel démon avait put lui souffler des horreurs pareil ?!
Saga pris un cailloux et, de rage, le jeta vers l’horizon avec une violence inouïe !
Aiolos avait endossé son armure d’or du Sagittaire, les yeux de son petit frère se mirent à briller lorsqu’il apparut devant lui habillé de son habit sacré doré.
Aiolos avait ébouriffé les cheveux châtain de son petit frère en lui disant qu’il allait bientôt revenir, il devait se rendre au Palais avec Saga.
Aiolia ne reverrait plus jamais son grand frère.
Aiolos avait rencontré son ami sur les marches menant au Palais du Pope.
Ils se parlèrent de leur prochain entretient avec le Pope, puis Aiolos s’aperçut du visage triste en anxieux de Saga, celui-ci ne le regardait pas, alors Aiolos posa une main amical sur son épaule. Saga avait tourné son visage vers son ami. Le sourire chaleureux d’Aiolos le fit se sentir mieux.
-Tu te fais du souci pour cette réunion ? Ne t’inquiète pas, c’est toi qu’il va choisir.
Saga avait hoché la tête, puis ils avaient continué leur ascension vers le Palais.
Les deux chevaliers d’or se présentèrent devant le Grand Pope, un genou à terre, la main droite sur le cœur, le visage baissé, leurs yeux clos.
-Je vous remercie d’avoir répondu à mon appel Chevaliers ! Fit Sion le Grand Pope.
-Que pouvons-nous faire pour vous ? Avait demandé Saga.
Le Grand Pope ne leurs appris rien en leurs disant qu’Athéna venait de réapparaître au pied de la Statue de la Déesse et que cela signifiait que le mal allait bientôt resurgir, que le sceau qu’avait posé Athéna à la précédente guerre sainte était sur le point de ce briser.
-Dans une dizaine d’année tout au plus, une nouvelle guerre sainte va éclater, j’en ai bien peur. Moi-même et le vieux maître des cinq piques sommes les seuls rescapés de cette dernière guerre. Il ne peut d’ailleurs plus quitter cette contré car c’est là qu’est enfermé l’esprit malin.
Les deux chevaliers d’or écoutaient les paroles du Grand Pope avec sagesse.
-Je fais appel à vous deux, car vous êtes la fierté de la confrérie, vous êtes 12 chevaliers d’or, mais beaucoup sont encore trop jeunes et les autres ne sont que d’argent ou de bronze. J’ai donc pensé que je devais léguer ma place à l’un de vous deux…C’est à toi, chevalier du Sagittaire, que je vais léguer mon siège !
Surpris, Aiolos avait levé son visage vers le Grand Pope.
-Pardon ? Moi ?!
Il avait jeté un regard furtif vers Saga qui n’avait pas bronché d’un iota.
-Tu rassembles la bonté, l’intelligence et le courage !
pour le coup, Aiolos ne sut quoi dire.
Lorsqu’il prirent congé du Grand Pope, Saga avait félicité son ami et était descendu en direction de son temple sous le regard un peu perdu et triste d’Aiolos.
Lui, Grand Pope !
A aucun moment, il n’avait envisagé cette perspective.
Pour lui, c’était Saga le plus apte à endosser ce rôle !
Qu’avait-il bien put se passer dans la tête du Grand Pope pour qu’il change d’avis ?
Interloqué, le chevalier du Sagittaire était rentré chez lui, son petit frère l’attendait car la nuit était déjà tombée.
Les poings et les dents serrés.
Les yeux clos laissant passer des larmes de colère, Saga se tenait debout à la sorti de son temple.
Un cosmos s’était déplacé derrière lui, il avait tourné légèrement son visage vers le Palais, son regard s’était voilé d’une ombre sans nom, fugace, brillante de haine.
Le Pope se rendait sur Star Hill.
« Tu vas aller sur Star Hill et tuer le Grand Pope ! »
Soudain, Saga s’était pris la tête entre les mains de douleur.
-Mais qu’est c’qui m’arrive !! S’était-il écrié. Je ne peux pas faire cela !!
« Tu vas tuer le Grand Pope et la réincarnation d’Athéna ! »
-Nonnnnnn !!!!!!!!!
Cette voix, plus forte que tous, l’avait emmené sur Star Hill, devant le Grand Pope, dés ce moment là, Saga n’était plus maître de son destin.
Il assassinait le Grand Pope et usurpait son identité.
Une fois sortie de l’enceinte des 12 Temples, Aiolos retira son armure d’or, il arrivait près de la petite maisonnette quand il ressenti la disparition d’un gigantesque Cosmos !
Celui du Grand Pope !
Puis dans la seconde suivante, ce fut un cosmos si noir qui prit le dessus sur celui du Grand Pope, qu’Aiolos avait tout de suite pensé que le mal était déjà libéré !
Il senti le Cosmos maléfique se diriger vers le Palais.
Aiolos s’y était précipité, le mal était dans l’aile ouest, là où reposait la jeune Athéna.
Rapide comme la lumière, il était arrivé juste à temps avant que la lame de la dague d’or transperce le petit corps frêle du bébé, il arrêtait le geste du meurtrier lui envoyant un poing violent dans l’estomac, un masque tombait sur le sol et c’est là qu’Aiolos vit le visage du mal.
-Saga ?!!
Une main crispée était monté jusqu’au visage de Saga, il avait l’air de souffrire.
-Va t’en Aiolos ! Entendit Aiolos de la voix de son ami en proies à il ne savait quels démons ! Va t’en…Viite…Haaaaaaa !!!!!!!! (Aiolos avait pris le bébé dans ses bras) Vas-tu te taire !!!!!!! Tu es mort Saga !!!!! Espèce de larve !!!!
Aiolos vit un éclair de cruauté briller au travers des doigts crispés, de l’autre main, Saga démon envoyait un rayon de lumière vers Aiolos qui l’évitait de justesse en sautant à travers le mur que le rayon venait de détruire.
-Alerte ! Aiolos a essayé de tuer la Déesse Athéna !!! Avait crié le Pope démon.
Le chevalier du Sagittaire se mit à courir, le bébé dans ses bras, sa cloth boxe sur son dos.
Protéger la Déesse, à tout prix !
Dans sa fuite, il rencontra un chevalier d’or, Shura du Capricorne, qui lui barrait le chemin.
S’ensuivit un combat à mort où Aiolos fut mortellement blessé.
Néanmoins, Aiolos put fuir le Sanctuaire avec la réincarnation d’Athéna dans ses bras.
Il atteignit difficilement les ruines du Parthénon où il s’y réfugia pour la nuit en espérant que ses blessures lui laisseraient passer la nuit.
Le bébé éveillé serré contre lui, Aiolos posait un regard attendrit sur elle, sa petite main d’enfant venait se poser sur une des joues du Chevalier, elle souriait…Aiolos avait soudain pensé à son petit frère !
Mon Dieu ! Pourvu qu’il comprenne !
Pourvu qu’il lui pardonne !
Il savait qu’il n’en avait plus pour très longtemps, mais il fallait absolument qu’il mette le bébé en lieu sûr.
C’est un vieil homme, le lendemain matin, qui trouvait le jeune homme agonisant.
Ce vieil homme n’était autre que, Mitsumasa Kido.
Aiolos, ayant plus que quelques secondes à vivre, lui racontait brièvement qui il était, qui était ce bébé et ce qu’il s’était passé. Le Chevalier du Sagittaire ne laissait pas le choix au grand père car il succombait à ses blessures après avoir donné l’enfant à Kido.
Au Sanctuaire, on recherchait activement Aiolos.
Des gardes vinrent défoncer la porte d’entrée de la petite maisonnette où le petit Aiolia se trouvait encore.
Il fut menacé par la garde du Sanctuaire, il apprit avec effroi que son frère était un traître, qu’il avait attenté à la vie de la Déesse Athéna et qu’il était maintenant en fuite !
Au Palais, le Grand Pope décidait que, dorénavant, la Déesse Athéna ne serait plus visible de quiconque. Qu’une seule et même personne s’en occuperait jusqu’à sa majorité.
Il renvoyait toutes les nourrices, même celle qui lui donnait le seins.
Biensure, personne ne savait que la Déesse n’était plus au Sanctuaire, mais maintenant, Saga démon allait devoir renforcer sa crédibilité pour ne soulever aucun soupçon quant à l’absence de la Déesse.
Il était le Maître…C’est tout ce qui importait !
On ne retrouva jamais Aiolos.
Ni même son corps.
Ni l’armure du Sagittaire.
Et le Chaos commença à s’installer dans le Sanctuaire…
http://www.eraoflegend.net
Cette fiction est copyright Galatée
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.