Chapitre 12: Châtiment, punition, la guerre commence
- Par les griffes du tigre…
- L'exécution de l'Aurore…
C'est sous le regard d'un Freyr impressionné par tant de violence et d'énergie
déployée que débuta le combat entre le guerrier divin d'Athéna et le lieutenant
berseker d'Ares.
Ystar du tigre… Ce lieutenant berseker d'Ares se remarque par son apparence
longiligne mais musculeuse. Il émane de cet homme assez velu et de peau très
mate une impression… animale. Ses cheveux très crépus et très noirs, son visage
foncé et mal rasé, ses bras fins et secs, mais surtout son attitude très
courbée, très primale le rendent plus proche d'un félin que d'un humain
véritable.
Son armure semble très légère et très proche du corps. Sa couleur est très
proche de celle d'un tigre, où le jaune orangé cohabite habilement avec les
discrètes mais très présentes taches noires. Le casque est composé d'une fine
visière évoquant le visage du félin. L'armure ne semble pas être métallique,
mais plutôt proche d'un cuir très raide mais dur. Cette texture rend cette
armure très proche du corps d'Ystar, mais surtout apparemment très légère.
Mais la particularité marquante et inquiétante de l'habit du tigre est cette
présence de griffes, assez courtes, qui prolongent délicatement les phalanges
d'Ystar. Ces griffes tendues en direction de Hyoga, dont le seul objectif est
de faire couler le sang du cygne…
L'attaque fut violente et ne dura qu'un infime instant. Les combattants se
retrouvent à présent dos-à-dos. Hyoga garde les mains jointes droit devant lui.
On aperçoit de la vapeur légère s'échappant de l'extrémité de celle ci. Ystar
se tient, quant à lui, toujours dans sa position légèrement penchée, avec
toujours les griffes ouvertes, prêtes à saigner l'ennemi.
Tout à coup, Hyoga sentit un choc au niveau de son cœur. C'est alors qu'il vit
avec surprise la marque des griffes d'Ystar sur son habit divin. Il se retourna
brusquement, supposant son adversaire transit par le froid et la violence de
son attaque. Il n'en fut rien.
Les yeux noirs et cruels du tigre fixèrent le cygne qui ne comprenait pas.
Comment un homme peut se retrouver ainsi, en pleine possession de ses moyens,
après avoir subit de plein fouet l'attaque la plus puissante de son arsenal ?
Mais c'est l'aspect du corps et de l'habit du tigre qui intrigua Hyoga. Rien,
aucune marque ni de froid, ni de violence sur le corps d'Ystar. Juste cet aspect
animal d'un fauve près à bondir.
Le temps de réflexion fut très bref car Ystar bondit de suite en sa direction
et porta avec violence et rapidité ses attaques. Des coups de griffes fusèrent
de tous les cotés. Hyoga, dans l'impossibilité d'esquiver tant les mouvements
du tigre furent rapides, ne put qu'essayer de parer les coups de son prédateur.
Puis tout à coup, alors que la pression de l'attaque fut vraiment trop forte,
le tigre intensifia son cosmos et projeta une infinité de tigre sur Hyoga qui fut
projeté contre les murs du château d'Hilda sans ménagement.
Durant le court laps de temps qu'a duré l'assaut, Hyoga n'eu en aucun moment un
temps pour contre-attaquer. Comment un adversaire qui devrait être transit par
le froid de l'air ambiant, mais qui, en plus, a subit de plein fouet la
puissance de l'attaque du verseau, peut-il être aussi vif dans ses attaques ?
Dans un effort assez rude pour se redresser, constatant avec résignation les
dégâts sur son corps et sur son armure, Hyoga se risqua à questionner son
bourreau qui était déjà en position pour un assaut qui risquerait d'être final…
- Comment as-tu fais, lieutenant du tigre…
- Pour résister à ton attaque ? C'est encore plus simple que ça, je n'ai pas eu
à résister à ton assaut, pour la raison très conne que je ne l'ai pas subit…
- Comment ! s'exclama Hyoga avec douleur
- Ecoute, les lieutenants d'Ares connaissent très bien les exploits des
chevaliers d'Athéna. Ceci est une des raisons de ma présence ici pour
t'éliminer… Tu as un grand défaut, chevalier du cygne, c'est ta lenteur
pitoyable. Tu es lent, tes attaques, aussi puissantes soient-elles, sont
lentes. Et au corps à corps, en plus d'être lent, tu es faible…
Hyoga, en face d'un tel mépris, sentit son cosmos revenir en lui… Mais il
sentit surtout que son adversaire avait en grande partie raison… L'exécution de
l'Aurore est une attaque lente, mais en plus elle est unidirectionnelle, car
portée exclusivement sur une cible qui est donc l'adversaire à terrasser. Ystar
a sans aucun doute, grâce à son agilité et sa rapidité, pu esquiver le flot de
froid et se diriger vers le cygne en évitant l'attaque de son adversaire. Le
tout étant de ne jamais se trouver dans le champ d'action de l'exécution de
l'aurore…
Ensuite, tout se joue au corps à corps. Et Hyoga ne peut qu'acquiescer à
l'évocation de sa faiblesse évidente à ce niveau là du combat. Les attaques du
cygne sont d'une rare violence et ne laissent jamais ses victimes indemnes.
Mais dès lors que le combat se déplace du niveau des attaques cosmiques aux
attaques purement physique, le cygne est dépassé…
La force d'Ystar est donc cette force physique et cette rapidité d'exécution
qui est constamment à la vitesse de lumière. Et ces coups sont portés si
offensivement, si violemment qu'aucune réaction n'est possible… Un adversaire
aussi puissant, violent et intelligent n'aurait peut-être même pas été terrassé
par Seiya ou Shiryu pensa Hyoga…
Dans un effort titanesque, Hyoga prit appuis sur son bras droit pour se
relever. Voyant la position offensive de son adversaire, tel un tigre prêt à
bondir pour dévorer sa proie, Hyoga intensifia son cosmos…
- Tiens, essais de d'éviter mon attaque cette fois, par la poussière de
diamant…
Rien à faire… Ystar, par des mouvements vifs et agiles, zigzagua à travers les
cristaux de glace et fondit sur Hyoga, frappant de ses griffes droites le cou
du cygne. Ce dernier put esquiver cette attaque, mais sentit une douleur
effroyable dans son abdomen, les ongles assassins de la main gauche du tigre se
plantant dans le bas de son ventre…
Le reste de l'assaut fut unilatéral. Hyoga se contentant seulement de parer les
coups les plus forts de son adversaire… Celui ci s'acharnait sur sa victime.
Hyoga était pareil à un cygne en face d'un fauve. Impuissant. A quelques pas de
lui, Freyr observait le combat, tenant fermement Balmung dans ses deux mains,
mais tétanisé par une puissance qui le dépassait et une violence qui le
subjuguait. Pourtant, voyant la posture délicate dans laquelle se trouvait le
guerrier divin d'Athéna, il ne pouvait s'empêcher d'angoisser au moment où il
devrait prendre la suite du combat face à cette bête, à cet animal qui n'avait
rien d'humain lorsqu'il attaquait…
En effet, tels les bersekers des légendes, Ystar avait les yeux rouges de rage
alors qu'il portait une à une ses attaques… Des grognements se faisaient
entendre, des grognements de jouissance et de colère. De haine.
Réfléchissait-il ? D'après le discours qu'il tint à Hyoga, Ystar semblait être
un digne lieutenant des armés du dieu de la guerre. Analysant efficacement les
forces et les faiblesses de son ennemi, capable d'élaborer une tactique
pertinente à même de mettre à terre même le plus puissant des adversaires. Mais
dés lors qu'il attaquait, le fin stratège laissait place à une bête assoiffé du
sang de sa victime. Un véritable monstre…
Hyoga gisait au milieu d'une neige rougit par son sang. Non, Hyoga n'était pas
mort, mais il était dans un sale état. Il en venait même à se demander comment
est ce qu'il pourrait venir à bout de son adversaire… Si il y avait une issue
possible à ce combat.
- Avant de t'achever, je te dois des explications, chevalier du cygne… dit
calmement le berseker, sa furie étant retombée…
- Comment…
- J'ai un objectif, t'éliminer. D'ailleurs, tous les guerriers divins d'Athéna
doivent périr. Tu es peut-être en ce moment le dernier survivant…
- Non… Seiya et les autres…
- Ensuite, je porterai ta tête à Ares, qui se fera un plaisir de la porter
victorieusement à Zeus, en compagnie de celles de tes compagnons.
- Ares, Zeus, mais qu'est ce que cela signifie… Qu'avons nous fait pour
susciter la colère des Dieux ? Et que veux-tu au royaume d'Asgard ?
- Je crois que tu te méprends chevalier… Je n'ai rien de particulier contre
Asgard… C'est un royaume en ruine et qui de toutes façons ne représente aucun
danger pour l'Olympe. Non, c'est toi mon ennemi... Je savais bien que tu
viendrais ici, intrigué par l'agitation provoquée par les messagers d'Hermes…
Je ne me suis pas trompé. Quant à ma tache, elle consiste également à ramener
l'armure élémentaire du feu, donc tu comprendras que je ne vais plus passer mon
temps à te parler plus longuement.. Meurt, chevalier
- Attend…
C'est Freyr, en position de combat, qui se dressa fièrement, Balmung à la main,
pour défendre l'ami d'Asgard.
- J'ai vaincu les guerriers d'Hermes, je te vaincrai… En garde chevalier
- Non, tu n'as pas vaincu des guerriers… Juste des messagers. Hermes n'a pas de
guerriers à son service, mais seulement des diplomates qui sont venus vous
prévenir. Ils ne savent pas se battre… Hermes s'occupe de régler
diplomatiquement les différents entre les différents royaumes. Puis, lorsque le
dialogue devient inutile, Ares prend le contrôle des opérations… Ce sont les
bases de la géopolitiques que je t'apprend là, jeune garçon. Mais toi, tu ne
représentes aucun danger pour moi… Ni toi, ni ton royaume
- Je ne suis pas seul, Sylphia est avec moi et elle te terrassera si je ne te
vaincs pas.
- Pauvre idiot, sais-tu vraiment de qui est ce que tu parles comme ça ? Sylphia
est déjà morte, crétin… Bon, assez joué, meurt si ceci est ta volonté
- Attends Ystar, c'est moi ton adversaire, clama Hyoga, brisant ainsi la
tension qui se créait entre les guerriers de l'Olympe et d'Asgard…
- Hyoga, es-tu bien sur de vouloir continuer à te battre ? Très bien, tu seras
le premier à mourrir… Par les griffes du tigre !
C'est alors que, stoppant net son élan, Ystar aperçu une brume épaisse autour
du corps du chevalier du cygne. Cette brume épaisse d'environ quelque
centimètre se situait à un demi-mètre tout autour de Hyoga, semblant ainsi le
protéger des griffes du félin… Une zone de froid intense, d'environ une dizaine
de degrés K (-260°C), s'était formée autour du chevalier du cygne, agissant tel
un bouclier. Hyoga avait laissé un espace entre lui et le froid car tout
chevalier qu'il était, il ne pouvait résister à un tel froid.
Ce mur, de forme cylindrique haut de prés de 6 mètres, entourait le chevalier
d'Athéna. Celui ci se tenait difficilement debout au centre de celui ci.
- Es-tu sur de vouloir traverser mon mur de froid ? Aussi rapide et puissant
que tu es, tu périras si tu commets l'imprudence de passer outre ce bouclier.
Tu seras pulvérisé…
- Tu es naïf, chevalier du cygne, sourit ironiquement Ystar… Tu dois quand même
respirer et ne pas mourir toi-même gelé… Pour cela, tu as laissé une entrée
libre vers le ciel dans laquelle je vais m'engouffrer pour te tuer. Meurt Hyoga
!!!
Ystar, d'un saut olympien, s'engouffra à l'intérieur du tube de froid crée par
Hyoga, toutes griffes dehors. Pourtant, le cygne restait calme et placide,
conscient de la faiblesse de sa protection…
- Dans ce périmètre faible, tu ne pourras pas m'échapper, murmura Hyoga… Tu es
tombé dans mon piège, meurt ! KHOLODNY SMERCHHHHHHHHH
Intensifiant son cosmos jusqu'à le faire exploser, le tigre, bloqué dans cette
zone fermée, ne put que se rendre compte trop tard de son erreur et de sa
précipitation… Il reçu de plein fouet l'uppercut de Hyoga, avant de s'écraser
au loin, ses habits sacrés en lambeaux, le corps terrassé…
- Mais comment… Tu m'as eu… Hyoga…
Ce furent les derniers mots du tigre…
- Tu aurais du me battre, Ystar… confia Hyoga à la dépouille de son ennemi en
tenant son abdomen saignant entre ces mains… Tu m'auras appris quelque chose,
c'est de ne pas se battre uniquement sur ses qualités, mais d'avoir également
conscience de ses défauts… Je me suis toujours battu contre des adversaires qui
me ressemblaient et que moi seul était en mesure de vaincre. Babbel, Milo,
Camus mon maître, Hagen ou encore Issack… Mais contre toi, j'ai du me surpasser
et utiliser une technique nouvelle pour te vaincre… A force de toujours vouloir
perfectionner mes techniques d'attaque, j'en suis venu à négliger mes défauts.
Les points forts ne suffisent pas toujours à compenser les points faibles, c'est
ce que m'aura appris ce combat. La protection divine fournit par mon armure m'a
permit de rester en vie et de résister à tes assauts, mais tu aurais gagné ce
combat si nous nous étions rencontrés plus tôt. Seiya, Shun, Shiryu, Ikky,
tenez bon surtout…
- Ca va Hyoga ??
Cette voix féminine apparaissant dans le silence de ce feu champs de combat,
c'était celle d'Hilda. Fière, la prêtresse d'Odin se tenait droite devant les
deux combattants rescapés.
- Hilda, il va falloir se préparer à une nouvelle bataille, lui annonça Hyoga…
- Où est Sylphia ??
Les paroles d'Ystar avaient apparemment semé le doute dans l'esprit de Freyr…
Que voulait-il dire ? Quel est le sens de cette bataille ? Alors que tous trois
semblaient s'interrogeaient mutuellement du regard, un cosmos d'une chaleur
phénoménale apparaissait derrière les combattants… Portant cette armure d'un
rouge vif, la guerrière qui marchait calmement et fièrement, son énergie
flamboyante rayonnait… Autour d'elle, dans un rayon d'environ une dizaine de
mètres, la neige avait fondu.
Sylphia… Ses yeux étaient brillants de puissance et de volonté. Elle ne
ressemblait plus à la petite enfant capricieuse d'Asgard. Le cosmos, de couleur
rouge-orangé, formait des flammes épaisses et visqueuses autour de son corps.
- Sylphia, soupirait Freyr…
- Cette personne que vous appelez Sylphia n'est plus. J'ai pris son corps. Vous
avez devant vous Thidiakyne, le chevalier élémentaire du dragon de feu… Elément
au service d'Hadès, Dieu des enfers et frère de Zeus, maître des éléments…
Quelque part en mer…
L'armure de la vierge flottait devant Sorento, semblant l'appeler, le charmer.
Le général des mers sentait le doute monter en lui. C'est alors qu'il pris sa
flûte pour dissiper toute interrogation de son esprit. C'est devant les yeux
étonnés de Kanon et de Meyastes que l'illusion disparu avec les sons enchanteur
de la flûte de la sirène…
- Je ne comprends pas… s'écria Kanon
- C'est pourtant simple… expliqua avec douceur le général de l'atlantique sud.
J'ignore les responsables, mais je suppose que certains ont envie de semer le
doute et la peur dans l'esprit de certains dont nous faisons parti..
- Le doute, je ne sais pas… Mais la terreur, sans aucun doute…
L'homme qui venait de prononcer cette phrase avançait lourdement et fièrement
devant Meyastes, Kanon et Sorrento… Il était grand, environ deux mètres. Il
portait une armure légère du même type que celle d'Ystar, mais de couleur bleue
et blanche. Mais ses yeux semblaient aussi cruels que ceux du tigre…
- Je suis Guamial de la tempête, au service d'Ares, et je viens assassiner tous
ceux qui se prétendent défendre l'étendard d'Athéna… Et je viens te récupérer,
Meyastes de l'eau, élémenthal au service de Poséidon, frère de Zeus, pour
assouvir ta vengeance envers Athéna…
- J'ignore tout de ce que tu es et de ce que tu veux, guerrier, souffla Sorento
en jouant de son instrument. Mais je vois que tu as des pensées violentes et
malhonnêtes. Pour cette raison, je vais te punir… Ecoute le chant des sirènes
et meurt…
Devant Kanon et Meyastes, un combat en Sorrento et Guamial venait de débuter.
La sirène chanta. Sa musique résonnait comme un requiem, mais Guamial ne bougea
pas… Il se permit même de rire, ce qui déconcerta quelque peu toute
l'assistance.
- Tu ne pourras pas m'atteindre avec ta flûte, cela ne sert à rien de
continuer…
- Ah oui, se moqua Sorrento…
- Je vois avec joie que tu ne connais pas mon pouvoir. J'ai la faculté de jouer
avec la gravité, donc avec la pression de l'air qui nous entoure. On m'appelle
lieutenant de la tempête car j'ai cette faculté rare de pouvoir influer sur la
pression de l'air qui nous entoure…
- Sorrento a perdu le combat, maugréa Kanon…
- J'ai crée une zone de dépression autour de moi. Plus qu'une dépression, j'ai
crée du vide… Tes ondes sonores ne peuvent donc m'atteindre, elles se dissipent
dans cette enveloppe de vide qui m'entoure. Tu vas mourir, sirène.
A ces mots, les yeux de Sorrento s'ouvrèrent de stupeur et le chant des sirènes
s'arrêta. Guamial, satisfait de son effet de surprise, leva le bras droit vers
le ciel. Puis le baissa brusquement, et à ce moment là, une chape de plomb
sembla tomber sur les épaules de Sorrento qui se retrouva plaqué à terre. Le
berseker d'Ares créa une forte surpression locale sur Sorrento qui le terrassa.
Puis il releva le bras, créant une surpression dessous le général qui se vit
projeter dans les airs. Enfin, après l'avoir fait tourbillonné quelques
instants, il le frappa avec une dernière de surpression, celle ci latérale qui
le frappa à la face.
Sorrento s'écrasa violemment à terre. Il gisait inconscient, sa flûte à
quelques mètres de lui, sous les yeux de Kanon et de Meyastes.
- A qui le tour ? demanda ironiquement Guamial en fixant le chevalier d'Or des
Gémeaux…
- Je ne crois pas que cela sera aussi facile avec moi…
- C'est vrai, tu es un chevalier d'Or… Mais ta tête sera remise à Zeus.
- Une seconde…
Meyastes se permit d'interrompre les deux guerriers. Il était calme, mais ce
n'était plus le même guerrier… Son aura grandissait exponentiellement mais lui
gardait une posture placide. Il fixa Guamial…
- Je suppose que Thydiakine aura rejoint Zeus… Avec moi, cela fera deux
élémenthals. Athéna, quant à elle, aura dans ses rangs Gaia de la terre qui est
censé la représenter, ainsi que ce traître de Boréal…
- Je vois que tu comprends vite…
- Guamial, achève Kanon et rejoint moi quand tu auras terminé, je vais chez
Zeus. Je vais venger Athéna en me rangeant à ses cotés.
Meyastes dit cela avec un ton supérieur et une autorité qui ne manqua pas de
faire réagir le berseker.
- Attends, je dois te ramener, et non pas me soumettre aux ordres d'un asticot,
compris ?
A ces mots, Meyastes créa une vague d'énergie aquatique qui déferla sur le
lieutenant d'Ares. Celui n'eu le temps de réagir qui vit son corps se
décomposer sous la violence de l'attaque.
Il ne restait plus rien de Guamial… Kanon ne put réagir. Lui qui a pourtant le
rang d'un chevalier d'or, lui qui a dirigé les armés de Poséidon, lui qui a
pourtant combattu et vaincu les spectres les plus puissants d'Hadès se retrouvaient
comme l'animal en face du cobra. Pétrifié par tant de violences…
- Si tu veux mourir, rendez-vous en Olympe, Gémeaux… Et tu auras l'honneur
d'affronter le Léviathan et de faire ainsi tuer par une légende.
- Attends, je ne te laisserais pas m'insulter comme ça, clama sans grande
conviction le frère de l'ancien chevalier d'or des gémeaux…
- Pfiiiiiu, soupira Meyastes
Il tendit discrètement son index droit. Un faible faisceau de lumière s'y
échappa et alla frapper l'épaule gauche de Kanon. C'est avec effroi que le
chevalier d'or vit son épaulière gauche explosée et du sang jaillir du haut de
son bras.
- A bientôt chez les Dieux, Kanon…
Et le léviathan s'évanouit vers le ciel…
- Hyoga, tu devras de toutes façons rejoindre ta déesse en enfer, alors le plus
tôt sera le mieux… Meurt
Un flot d'énergie s'enroula autour du poing serré du chevalier du feu. Hyoga
sentit qu'il ne pourrait plus contre-attaquer. Les fatigues du combat contre
Hadès étaient encore présentes et renforcées par cette lutte contre le tigre.
C'est presque sans réagir qu'il subit de plein fouet les tourbillons de flamme
du dragon de feu, et qu'il tomba, inconscient, le visage ensanglanté et
l'armure aux trois-quarts détruire, sur un sol débarrassé de neige…
D'ailleurs, sur un rayon de quelques kilomètres, il n'y avait plus de neige…
Freyr et Hilda étaient également mal en point. Etant dans le champ d'action de
Thydiakine, ils ne purent se protéger efficacement… Freyr tenta quand même
d'interposer Balmung entre les flammes du dragon et lui, protégeant par la même
le corps d'Hilda… Et c'est vidé de toutes leurs forces qu'ils virent s'évanouir
la silhouette de celle qui fut Sylphia, en comprenant qu'un combat titanesque
allait commencer.
- Nous avons rapatrié deux élémenthals, seigneur Ares. Par contre, nous
déplorons deux pertes… Par ailleurs, le Minotaure se dirige vers le Japon, le
Cyclope vers les 5 pics, Titan vers l'île de la mort et nos 3 derniers
lieutenants se dirigent vers le sanctuaire d'Athéna…
- Hector, ton expérience du combat, ta fidélité et ton talent font de toi le
meilleur de mes berserkers. Ystar et Guamial ont été trop sur d'eux. Il n'y a
pas de place pour les faibles dans l'Olympe…
Les paroles du Dieu de la guerre faisait frémir Hector, mais il aimait quand
son seigneur parlait avec tant de force et de conviction… Il était fier d'être
le premier de ses combattants. Cet honneur, il ne pouvait le trahir. C'est
entre autre ce goût du devoir qui le rend si fort et si puissant.
- En tant que chef des armées de l'Olympe et Dieu de la guerre, je serai le
premier en ligne pour punir Athéna et Boréal, sur les ordres Zeus. Tu n'as
certainement pas la force d'un élémenthals, Hector, mais tu es très puissant…
Plus que les 12 chevaliers d'or réunis… Je crains que les guerriers rescapés ne
retournent protéger le sanctuaire… Tiens-toi prés, Hector… Je te laisserai sans
doute intervenir au sanctuaire pour épauler et même suppléer ces trois crétins…
- Je ferai selon vos désirs, Maître… Et je vous ramènerai la tête d'Athéna…
- Non… Laisse moi la… Je veux venger mes oncles Hadès et Poséidon. Elle doit
rendre des comptes à l'Olympe. Je serai son procureur…
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Cette fiction est copyright Fabien Chaffard.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.