Marion, réincarnation d'Amphitrite
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Référence mythologique
Amphitrite, la Néréide, fut recherchée par Poséidon qui voulait l’épouser, mais elle se cacha dans l’Atlas pour lui échapper.
Il lui envoya des messagers, parmi lesquels Delphinos, qui sut si bien plaider la cause de Poséidon qu’elle céda et devint sa femme, la déesse de la mer
Elle lui donna trois enfants : Triton, Rhodè et Benthésicymé.
On la représentait souvent allant sur les eaux sur un char traîné par des dauphins ou des chevaux marins, accompagnée de Tritons et de Néréides.
Description physique
La jeune réincarnation d’Amphitrite a de longs cheveux vert d’eau, soyeux et doux, ondulant comme les vagues de l’Océan secoué par un vent calme. Ses yeux sont d’une couleur indéfinissable, prenant toutes les nuances de bleu, et sont également le reflet de ses sentiments : plus ses yeux sont clairs, plus elle est calme. Plus ils sont sombres, plus elle est capable du pire. Sa peau, elle, a la blancheur de la nacre. Sa voix est très douce, mais cependant ferme, car c’est celle d’une femme qui sait se faire obéir.
Elle porte souvent une tiare d’argent ornée d’aigues-marines et de saphirs auquel est rattaché un filet pour retenir ses cheveux en arrière.
Elle a un trident tatoué dans la paume de la main droite.
Description mentale
Marion aime fort peu la violence, cependant elle n’hésite pas à se battre quand elle le juge nécessaire, tout comme sa moitié divine. Elle aime tendrement Julian, même si elle sait que s’est également Amphitrite qui lui inspire une telle passion et un amour si ardent pour le jeune Grec. En effet, l’âme de la jeune mortelle et celle de la déesse des mers sont intimement liées, parfois bien distinctes, parfois unies de telle façon qu’elles en sont indissociables. Il s’agit d’une sorte de fusion entre leurs âmes, mais incomplète, de sorte que les deux âmes peuvent s’exprimer à leur guise : en effet, Amphitrite ne désire pas imposait sa volonté à son hôte, trop douce pour faire souffrir ainsi un être qui, bien qu’élu pour être le corps d’une divinité, a une âme propre. De même, elle peut se montrer sous des jours différents, comme une amie pour ses guerrières, ou comme une femme froide que rien ne semble pouvoir atteindre face aux épreuves. Cette étonnante dualité en fait parfois quelqu’un de difficile à cerné, mais d’agréable compagnie.
Elle ne déteste pas vraiment Athéna, mais son amour pour son époux fait d’elle son ennemie. Toutefois, elle n’a rien à lui reprocher, si ce n’est d’être éternellement dresser face à son mari et de le lui enlever pendant des siècles après chacune de ses victoires.
En temps ordinaire, c’est une jeune fille d’une rare douceur et d’une grande bonté. La mort de Thétis, autrefois sa meilleure amie, l’a quelque peu choquée. Aussi, elle hésite à confier ses sentiments et ses pensées aux autres.
Histoire
Marion est née au sein d’une richissime famille grecque. Quatrième et dernière née de cette famille, et également la seule fille, elle a toujours été un peu plus choyée et protégée que les autres. Mais elle avait une particularité. En effet, à sa naissance, un curieux tatouage en forme de trident était visible dans la paume de sa main. Cependant personne ne s’en inquiéta, bien que la jeune Marion se posa souvent des questions sur cette marque. Mais petit à petit, elle ne s’en inquiéta plus, préférant vivre pleinement son enfance avec insouciance.
Ses parents ont toujours cédé à toutes ses demandes, bien que leur fille n’est jamais était très exigeante. Son seul et unique caprice autrefois fut à l’âge de ses sept ans, lors d’un voyage au Danemark où, passant par un orphelinat financé par la famille, elle voulut en tirer une petite fille de six ans, Thétis. Personne ne comprenait ce désir, pas même Marion. Elle sentait juste que cette fillette était très proche d’elle, comme si elles s’étaient déjà rencontré il y a bien longtemps. Quand elle en parla à Thétis, cette dernière se contenta d’un sourire énigmatique, en disant que c’était possible. Mais elle n’ajouta rien d’autre.
Les années passèrent. Thétis fut élevée avec Marion pour être une demoiselle de compagnie de la jeune fille. Mais entre elles s’était noué une franche amitié, et Marion se considérait comme l’égale de sa camarade. Marion grandissait, insouciante, et grandissant en grâce et en beauté. Sa seule et unique inquiétude était pour les absences répétées de la jeune Danoise.
Vînt cette soirée où la famille de Marion fut conviée à l’anniversaire du dernier héritier d’une importante famille de la marine marchande : Julian Solo. Toute sa famille s’y rendit, ainsi que Thétis, qui semblait au comble d’une joie secrète.
Au cours de la soirée, Marion croisa Julian Solo. Elle tomba rapidement sous le charme du jeune homme, ressentant pour lui la même impression de prescience qu’avec Thétis. Mais celui-ci ne la remarqua même pas, trop absorbé par la présence de la belle Saori Kido, l’héritière de la Fondation Graad. Blessée au plus profond d’elle même, elle se retira de la soirée et gagna sa chambre. Le lendemain, elle fut réveillée par la maisonnée en ébullition, et apprit la disparition de Julian, et plus tard, avec effroi, celle de Thétis. Pendant plusieurs jours, elle crut littéralement mourir d’inquiétude, jusqu’à l’apparition d’une mystérieuse femme, qui se présenta à elle sous le nom d’Ananké.
Ananké venait lui apporté des nouvelles de Thétis, chargée de veiller sur Julian Solo, réincarnation de Poséidon. Comme Marion posait beaucoup de questions, surtout sur ces impressions de connaissances auprès de certaines personnes, cette dernière lui révéla alors qu’elle était la réincarnation d’Amphitrite. Marion en demeura sceptique, même lorsque Ananké lui affirma que l’étrange tatouage dans sa main était un symbole des réincarnations de la déesse des mers. Alors, pour lui prouver ses dires, Ananké l’attrapa par les épaules et l’entraîna au fond de la mer, aussi la jeune fille, en suffoquant sous l’effet du manque d’air, perdit connaissance.
Quand elle revint à elle, elle se trouvait devant un immense bâtiment : le temple d’Amphitrite, situé sous l’Amazone. C’est alors qu’elle s’éveilla à la conscience divine, réveillant l’âme de la déesse des mers, jusque là enfouie au fond de son âme : Amphitrite venait de renaître à la vie, après plusieurs milliers d’années passaient en Olympe.
Tour à tour, Marion rencontra celles qui allaient devenir ses protectrices, les six autres naïades, qui avaient été préalablement recrutées par Thétis.
Amphitrite, soucieuse du succès de son époux, décida de ne pas intervenir dans le conflit avec Athéna, de peur de troubler son mari. Elle attendit donc, entourée de ses naïades, le résultat de la bataille. L’inquiétude et la tristesse pour ses proches, dont certaines connaissaient les généraux, étreignirent son cœur en sentant les cosmos de plusieurs d’entre eux s’éteindre, parmi lesquels celui du fils d’Ananké. Chaque naïades tremblaient aux moindres échos de cosmos, à la moindre vibration d’énergie. Finalement, le cosmos de Poséidon disparu, et son temple s’abîma dans les flots des Océans.
Quelques heures après, quatre marinas ayant survécus au désastre et à gagner le temple d’Amphitrite, miraculeusement épargné, leur annoncèrent la défaite de l’Empereur des Mers et le décès de Thétis, morte pour avoir sauvé Julian Solo de l’effondrement du temple.
Déméter, déesse de la Terre
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Référence mythologique
Déméter est la Déesse des Moissons et de l’Agriculture.
Elle est la sœur de Poséidon et d’Hadès, et donc la tante
d’Athéna, son culte était principalement célébré
à Eleusis.
Le principal récit relatant de Déméter est celui nous
narrant sa recherche désespérée de sa fille alors kidnappée
: Perséphone fut un jour enlevée par Hadès, le Dieu
des Enfers, avec la complicité de Zeus. Pour la reprendre sa mère
déchaîna l’hiver sur la Terre et le grand Zeus ordonna à
Hadès de rendre Perséphone. Cependant, celle-ci ayant goûté
à la nourriture des morts, se vit interdire de regagner la Terre
par les Moires, divinités du Destin.
Un accord fut finalement trouvé : Perséphone resterait auprès
d’Hadès pendant 6 mois de l’année qui correspondent à
l’Automne et à l’Hiver, période où doucement Déméter
s’enlise dans la tristesse et rechigne à ses besognes ; tandis qu’au
printemps et en été Perséphone passerait son temps
sur Terre en compagnie de sa mère qui, pleine de bonheur, fait refleurir
la terre et lui prodigue à nouveau ses soins.
Description physique
La Déesse des Moissons est une femme à l’apparence douce et chaleureuse. Celle-ci a les cheveux relevés vers l’arrière, retenus par des gerbes de blé sur chaque côté. Son visage est emprunt de bonté, et ses yeux ocre comme la terre se teintent de bleu lorsque sa fille se voit près d’elle. Elle a une allure altière, portant toujours sur elle sa traditionnelle tunique fleurie, tressée à même les végétaux les plus doux, soyeux, et parfumés. Il n’y a guère que lorsque sa fille se trouve loin d’elle qu’elle porte une tunique brune des plus simples, se promenant sur Terre telle une mendiante à la recherche d’un bien inestimable…
Cependant, lorsqu’elle se montre dans toute sa splendeur, elle est d’une réelle beauté mature, faisant bien apparaître sur ses traits la différence d’age qui la caractérise par rapport à bien d’autres Dieux. En effet, contrairement à beaucoup de ses pairs, elle préfère se montrer sous l’apparence d’une femme mature, plutôt que dans la force de sa jeunesse, ce qui ne lui ôte en rien son charme.
Description mentale
Déméter est une Déesse tout ce qu’il y a de plus équilibré, bonne et généreuse, aimante envers les autres, affectionnant la nature mais déplorant les maux que les hommes peuvent lui infliger. Ce n’est pas tant qu’elle les déteste, mais plutôt déplore leur manque d’intérêt envers celle qui chaque jour leur prodigue ses soins : la Terre. Voilà pourquoi elle est, depuis quelques siècles déjà, restée indifférente au monde des hommes, jusqu’à il y a quelques années… La Terre n’est pourtant pas ce qu’elle a de plus cher, car sa fille chérie Coré est ce qui lui importe le plus : elle affronterait même l’Olympe si la vie de sa fille en dépendait. Autant la Déesse est équilibrée quand il s’agit des terres qu’elle fertilise, autant elle se retrouve complètement aveuglée quand il s’agit de son enfant, objet de toute son affection et de tout son amour. S’il faut toutefois retenir une chose sur la Déesse de l’Agriculture, c’est qu’elle est une Déesse bienfaitrice et pacifiste, répugnant à souiller la terre du sang de victimes…
Histoire
Poussée par sa fille Coré
à faire à nouveau confiance en le genre humain, lui assurant que
tous les hommes ne sont pas pervertis au point de ne plus même faire attention
au sol qu’ils foulent de leurs pieds, Déméter recueillit, il y
a de cela quelques années, Triptolème et ses deux frères,
puis Iambe, en vue de reconstituer sa garde, fidèle détentrice
des secrets de son culte : les Secters. Le destin a bien fait les choses, rien
n’étant dû au hasard, Déméter a à présent
besoin de gardiens comme jamais auparavant.
Cette dernière, affligée de voir sa fille rongée par le
chagrin d’avoir perdu son seul véritable amour, Hadès, a décidé
d’essayer de rendre le sourire à son enfant, projetant de sacrifier Athéna
sur l’autel de l’amour qu’elle éprouve envers Perséphone, dans
l’espoir secret d’atténuer ses tourments et de rendre le sourire à
sa petite Coré. Car même si elle ne porte pas le Seigneur des Enfers
en son cœur, et qu’en un sens elle se réjouit de sa disparition, la douleur
de sa fille ne peut que l’ébranler au plus haut point et la pousser à
réagir.
Afin de réunir l’ensemble de ses forces, elle fit même, il y a
peu de temps, secrètement appel à son fils Ploutos, Dieu de l’Abondance,
afin de commander à ses troupes et ramener Athéna, dans le but
de l’offrir à Perséphone, du nom donné par Hadès
à sa petite Coré chérie.
Cependant l’amour qu’elle éprouve pour sa fille l’aveugle, et sans même
le savoir, elle n’est qu’un jouet dans les mains expertes d’un autre individu
dissimulé dans l’ombre.
Après tout, qui y’a-t-il de pire qu’une mère désireuse
de venger son enfant ?
L’Amour des Hommes saura-t-il protéger celle qui est menacée par
l’Amour d’une mère ?
Éole, dieu des vents
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Référence mythologique
Éole vivait avec sa femme Cyané sur l'île flottante d'Eolia sur laquelle il régnait. Ils eurent douze enfants (6 filles et 6 garçons). Marin expérimenté, il inventa les voiles et appris à prévoir le temps.
Zeus lui donna le contrôle des Vents qu'il tenait enfermés dans une grotte, pouvant les libérer comme il voulait, ou à la demande des dieux.
On raconte qu’un jour il reçut Ulysse avec amitié et lui fit cadeau d'une outre de cuire dans laquelle étaient enfermés les Vents, mais les marins, croyant qu'il s'agissait d'un trésor, ouvrirent l'outre et laissèrent tous les vents s'échapper et déclencher des tempêtes.
Description physique
Éole est un homme au cheveux bruns et aux yeux marrons. Ses gestes emplis de grâce et de précision rappellent qu'il fut un temps où il était un roi. S'habillant comme la plupart des résidents de l'Olympe, une longue tunique blanche à la mode de la Grèce antique, il garde une apparence simple, sans bijou d'aucune sorte. Marchant toujours avec diligence et calme, il donne une impression d'austérité.
Attachée à son cou, dissimulé sous ses vêtements, Eole porte un pendentif qui représente l'Urne des Vents.
Description mentale
Depuis qu'il est un dieu grâce à la bienveillance de Zeus, Eole cherche par tous les moyens à prouver aux autres et à lui-même qu'il mérite ce don.
Eole est une personne de confiance. Dissimulant sa sensibilité derrière cette apparence austère, il a grand cœur mais ne sait pas le montrer. La seule personne qui semble l'avoir cerné n'est autre qu'Hermès avec qui il a instauré une certaine complicité.
Profondément attristé par l'animosité des Vents à son encontre, Eole dissimule sa peine derrière une attitude hautaine et autoritaire envers eux, comportement qui n’améliore certes pas les choses…
Histoire
Il se murmure qu’il fût un temps, alors que Perséphone et Hadès filaient le parfait amour, ce dernier décida d’adjoindre à sa femme une garde personnelle, craignant pour la sécurité de celle qui son cœur raviva. Hypnos, en fidèle serviteur du Dieu des Enfers, lui fit la plus belle offrande que l’on puisse offrir à son Dieu : il lui offrit ses fils en gage de confiance.
C’est ainsi qu’Icelus, Phantasus et Morphée, devinrent la garde rapprochée de Perséphone, par déférence envers leur père et le fils de Cronos. Phantasus, tout comme ses frères, a été endormi dans les temps mythologiques, pris au piège d’un éternel sommeil provoqué par son père Hypnos. La raison exacte à cela, personne ne le sait…
Malgré tout certaines rumeurs persistent : on raconte que jadis les Onirois insufflaient des rêves agréables dans l’esprit endormi des hommes, leur apportant par là même espoir en un monde meilleur, apaisant leurs peines diurnes et réconfortant leur cœur dans le sommeil, à l’instar de leur corps.
L’espoir n’existe pas, puisque tout homme lui revient de droit dans la mort. Hadès ainsi ne supporta pas que l’on apporte une salvatrice espérance dans le cœur des êtres humains. Convoquant un jour Hypnos, il lui demanda de faire disparaître ses fils, les Onirois, pour l’éternité, pensant ainsi tarir l’une des innombrables source d’espoir des hommes. Le Dieu du Sommeil, résigné à obéir à son Dieu tout puissant, s’en alla donc l’âme en peine, mettre fin à la vie de ses enfants. Mais malgré sa fidélité sans limites aucunes, il ne put se résigner à les faire disparaître. De plein jour, alors que les Onirois dormaient, il les plongea dans un sommeil éternel, les faisant ensuite disparaître afin que jamais Hadès puisse se douter de quoi que ce soit. Et depuis ce moment là, Hypnos devint introverti, stoïque et insensible, demeurant ainsi jusqu’au moment de sa mort.
C’est justement à cet instant précis que ses trois fils s’éveillèrent à nouveau, le charme les maintenant inconscients étant invariablement rompu. Rejoignant instamment Perséphone, ils constatèrent sa peine et apprirent de la bouche de leur Reine ce que les Chevaliers d’Athéna avaient provoqués : la mort du Sommeil, de la Mort elle-même, ainsi que du Dieu des Enfers qu’ils respectaient tant.
Décidé à se venger, en méconnaissance de ce qui s’était réellement passé, ils firent à nouveau vœu d’allégeance à la femme d’Hadès, prêts à la suivre jusqu’au bout de ses intrigues…
Phantasus pourtant n’a plus jamais été le même depuis son réveil : alors qu’auparavant il était quelqu’un de joyeux, un être considéré comme “normal”, il s’est réveillé squelettique et autiste. Visiblement le charme qu’Hypnos a fait porter sur lui ne l’a pas laissé sans séquelles…
Attaques
N'étant pas un guerrier, la seule véritable "attaque" d'Eole est l'Urne des Vents stylisée en pendentif par Héphaïstos. Ce pendentif lui permet de déclencher les Vents lorsqu'il en a besoin.
Hermès, messager des dieux
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Référence mythologique
Hermès est le fils de Zeus et Maïa, fille d'Atlas. Il naquit dans une grotte du mont Cyllène en Arcadie. En une journée, il devint assez grand pour sortir de la grotte. Une fois dehors, il confectionna la première lyre avec la carapace d'une tortue. Puis, il se rendit en Macédoine où il déroba le troupeau d'Apollon, brouillant sa piste à l'aide de feuillage. Il cacha le troupeau puis retourna à son berceau où Apollon le trouva. Même si Apollon ne trouva rien, il fit comparaître Hermès devant le tribunal de Zeus. Hermès s'y défendit avec véhémence mais Zeus le surprit à voler le carquois et les flèches d'Apollon. Ayant compris à qui il avait à faire, Zeus lui fit restituer le troupeau. Pour se réconcilier avec Apollon, Hermès lui offrit sa lyre. Ravi, Apollon lui pardonna et lui donna en échange le caducée.
Devenu le héraut de Zeus, Hermès réalisa plusieurs missions tel que sauver Dionysos encore enfant de la colère d'Héra, aider Zeus dans ses amours avec Io.
Il deviendra le conducteur des âmes en Enfer sous le nom de "Psychopompos".
Il aide également de nombreux héros tel que Ulysse devant les artifices de Circé et Persée.
Description physique
Hermès est un beau jeune homme aux cheveux blonds coupés court et aux yeux bleus pailletés d'or. Son visage paraît toujours souriant tout comme son regard. Toujours habillé très simplement, Hermès cherche à passer inaperçu pour ses nombreuses missions. Aussi sa tenue vestimentaire a beaucoup évolué depuis la mythologie. Portant jean, tee-shirt et basket, il n'a cependant pas renoncé à ses attributs tel que le caducée qu'il porte monté sur une chaîne autour du cou et les ailes à ses chaussures qui lui permettent de se déplacer facilement et qui apparaissent comme de simples dessins quand il n'en a pas besoin.
Description mentale
Hermès est un bon vivant qui aime s'amuser et rire. Ayant pour devise que chaque problème a une solution sinon plusieurs, il prend tout du bon côté. Très intelligent, Hermès utilise tous les subterfuges des plus simples aux plus fourbes pour arriver à ses fins. Il a cependant un amour sans borne pour les humains et apprécie grandement l'imagination de certains même dans des actions les plus basses. Parmi ses frères et sœurs, il a une nette préférence pour Apollon et Athéna à qui il apporte son aide sans retenu mais avec discrétion. Il aime aussi beaucoup son père qu'il n'a jamais trahi et dont les ordres passeront sans hésitation avant quoi que ce soit.
Histoire
Après la disparition de Zeus de l'Olympe, Hermès a souvent parcouru la terre, apportant son aide aux personnes qui éveillaient sa sympathie. Un jour qu'il revint en Olympe, il fut témoin d'une violente dispute entre Eole et les Vents. Avec sa diplomatie habituelle, il résolut le problème en les intégrants dans sa garde tant que Zeus n'était pas revenu. Durant les siècles qui suivirent, Hermès assista aux nombreux combats d'Athéna face à Poséidon et Hadès. Il lui est même arrivé d'intervenir discrètement pour aider un chevalier. Mais il reste neutre la plupart du temps, n'aimant pas les conflits. Cependant, après le combat d'Athéna contre Hadès, Hermès soupçonne qu'il se fomente quelque chose de grave. Il constate la stérilité de sol et décide de mener son enquête à l'aide de ses Messagers. Ayant découvert une partie de la machination, il craint pour la vie de ces humains qu'il aime tant et prend la décision de prévenir Athéna ainsi que de l'assister mais avec beaucoup de discrétion pour ne pas attirer le courroux des autres dieux.
Attaques
Hermès n'est pas un guerrier. Il ne s'est d'ailleurs jamais battu, préférant utiliser son intelligence et son éloquence pour arranger les conflits.
Tout comme Athéna et son sceptre, Poséidon et son trident, Hadès et son épée, Hermès possède une arme pour attaquer et pour se défendre, arme qui n'est autre que son caducée.
Icelus, divinité des Songes
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Référence mythologique
Icelus est fils d’Hypnos. Il forme, avec ses deux frères Morphée et Phantasus, les Onirois : divinités créatrices de rêves. On raconte qu’Icelus est celui qui façonne les hommes et les animaux dans les songes des êtres humains.
On l’identifie aisément à Phobetor, inspirateur de la peur, provoquant des cauchemars.
Description physique
Icelus est le portrait craché d’Hypnos, pour un peu on pourrait les croire jumeaux. Ainsi le créateur de rêves a la même chevelure dorée, les mêmes yeux étranges, pupilles ambrées hypnotisantes… Sa silhouette est toute aussi impressionnante : du haut de ses presque deux mètres, il est un dieu empli de charisme. Pourtant des Onirois, il est celui qui se fait le plus discret, car il essaye à tout pris de se préserver.
Sur son front est dessinée une rune qui représente une force protectrice et est symbolisée par un trait vertical se finissant en trois branches, emblème de branches s’élevant vers les cieux.
Description mentale
Icelus est identique à son père, aussi bien physiquement, que mentalement. Il est en effet calme, posé, réfléchi, et surtout d’un incroyable stoïcisme. Malgré tout en lui se cache un véritable monstre qui ne demande qu’à sortir au grand jour…
En effet, à l’instar du défunt Gemini Gold Saint Saga, Icelus recèle en lui une personnalité démoniaque répondant au terrible nom de Phobetor : l’inspirateur des peurs les plus profondes. Autant Icelus sait se montrer doux, tendre, compréhensif et affectueux avec ceux qui l’entourent, autant Phobetor est une entité incontrôlable qui ne pense qu’à une seule chose : se nourrir de la peur des gens. Pourtant Icelus, conscient de cette terrible malédiction qui fait de lui ce qu’il est, fait tout pour rester maître de lui-même et ne jamais faire sortir Phobetor, car tout comme ce dernier inspire les pires songes aux êtres humains, la pire peur d’Icelus est de se voir entièrement dominer par Phobetor…
Tout cela fait d’Icelus un être torturé, à la fois d’une fragilité déconcertante, mais également d’une impressionnante force.
Histoire
Il se murmure qu’il fût un temps, alors que Perséphone et Hadès filaient le parfait amour, ce dernier décida d’adjoindre à sa femme une garde personnelle, craignant pour la sécurité de celle qui son cœur raviva. Hypnos, en fidèle serviteur du Dieu des Enfers, lui fit la plus belle offrande que l’on puisse offrir à son Dieu : il lui offrit ses fils en gage de confiance.
C’est ainsi qu’Icelus, Phantasus et Morphée, devinrent la garde rapprochée de Perséphone, par déférence envers leur père et le fils de Cronos.
Icelus, tout comme ses frères, a été endormi dans les temps mythologiques, pris au piège d’un éternel sommeil provoqué par son père Hypnos. La raison exacte à cela, personne ne le sait…
Malgré tout certaines rumeurs persistent : on raconte que jadis les Onirois insufflaient des rêves agréables dans l’esprit endormi des hommes, leur apportant par là même espoir en un monde meilleur, apaisant leurs peines diurnes et réconfortant leur cœur dans le sommeil, à l’instar de leur corps.
L’espoir n’existe pas, puisque tout homme lui revient de droit dans la mort. Hadès ainsi ne supporta pas que l’on apporte une salvatrice espérance dans le cœur des êtres humains. Convoquant un jour Hypnos, il lui demanda de faire disparaître ses fils, les Onirois, pour l’éternité, pensant ainsi tarir l’une des innombrables source d’espoir des hommes. Le Dieu du Sommeil, résigné à obéir à son Dieu tout puissant, s’en alla donc l’âme en peine, mettre fin à la vie de ses enfants. Mais malgré sa fidélité sans limites aucunes, il ne put se résigner à les faire disparaître. De plein jour, alors que les Onirois dormaient, il les plongea dans un sommeil éternel, les faisant ensuite disparaître afin que jamais Hadès puisse se douter de quoi que ce soit. Et depuis ce moment là, Hypnos devint introverti, stoïque et insensible, demeurant ainsi jusqu’au moment de sa mort.
C’est justement à cet instant précis que ses trois fils s’éveillèrent à nouveau, le charme les maintenant inconscients étant invariablement rompu. Rejoignant instamment Perséphone, ils constatèrent sa peine et apprirent de la bouche de leur Reine ce que les Chevaliers d’Athéna avaient provoqués : la mort du Sommeil, de la Mort elle-même, ainsi que du Dieu des Enfers qu’ils respectaient tant.
Décidé à se venger, en méconnaissance de ce qui s’était réellement passé, ils firent à nouveau vœu d’allégeance à la femme d’Hadès, prêts à la suivre jusqu’au bout de ses intrigues…
Attaques :
- “Human Unfolding” (Humaine création)
Tel est l’arcane d’Icelus : il créé un double de son adversaire en tout point identique à l’original. Non ça n’est pas une illusion : ce Dieu des Songes peut façonner un être similaire à son opposant, aussi bien sur le plan mental, physique, et plus encore, cosmique. L’unique différence étant toutefois la foi… En effet, là où un hypothétique Chevalier se battrait, portant une inébranlable foi en Athéna, son double porterait le même sentiment en lui, sauf pour une autre divinité, en l’occurrence Perséphone.
Cette attaque est terrible : elle amène l’antagoniste d’Icelus à se remettre en question, à véritablement réfléchir. Elle le pousse à ressortir ses propres faiblesse pour les utiliser contre lui-même, enfin cet être qui est lui, ou presque… Elle l’amène à se voir réfléchi en un autre qui est soi, capable des mêmes actes, porteur des mêmes forces, et des mêmes peurs.
- “Nightmarish Reality” (Réalité cauchemardesque)
La Réalité cauchemardesque, à la différence de l’Humaine Création, est une attaque purement destructive… Phobetor seul à son réveil peut envoyer telle attaque, sa folie d’inspirer peur n’ayant d’égal dans ce monde que les aspiration sanguinaires d’Arès.
Cette technique consiste à matérialiser la pire peur de son ennemi et à la lui faire vivre, non pas virtuellement à l’instar de l’illusion du Phœnix, mais bel et bien véritablement…
La pauvre victime meurt donc de peur, les cheveux blanchis jusqu’à la racine, toute l’énergie de la peur transférée alors à Phobetor, plus puissant encore. Car telle est l’essence même de Phobetor : la peur. Il s’en nourrit, vit grâce à ça, l’inspire continuellement et ce, même à Icelus…
Morphée, divinité des Songes
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Référence mythologique
Morphée est fils d’Hypnos. Il forme, avec ses deux frères Phantasus et Icelus, les Onirois : divinités créatrices de rêves. On raconte que Morphée est celui qui reproduit les formes. Il possède traditionnellement deux grandes ailes que l’on compare souvent à celles des papillons, et qui battent en silence tout comme celles des colibris.
Description physique
Cette divinité créatrice de songes a de beaux cheveux roux tout bouclés, pas vraiment longs, mais toutefois entourant suffisamment son visage pour le faire passer pour un véritable ange. Ses yeux sont de la même couleur que ceux de l’améthyste, et sa peau de nacre n’est pas sans contraster avec ses lèvres purpurines. En effet, Morphée est une de ces beautés rares issus d’un ancien temps… Son corps est fait dans le plus pur modèle grec : une silhouette sculptée dans la marbre et des muscles fin bien développés, lui laissant un corps gracile.
Sur son front est dessinée une rune qui représente une force protectrice et est symbolisée par un trait vertical se finissant en trois branches, emblème de branches s’élevant vers les cieux.Description mentale
Morphée est un être très raffiné, délicat et sophistiqué. Il sait qu’il est un Dieu, et se considère donc par la même comme supérieur. Toutefois cette prise de conscience n’est pas à prendre à la négative, puisque originellement, Morphée, tout comme ses frères, de par leurs pouvoirs, se faisaient un devoir de planter l’espoir dans le cœur des hommes. En effet, Morphée a toujours considéré les êtres humains comme de faibles créatures sur lesquelles il fallait se faire un devoir de veiller. Cette déité est très chaleureuse, plutôt sympathique, fascinante à bien des égards, et surtout avide de compagnie : Morphée en effet, a toujours été fasciné par la beauté humaines…
Histoire
Il se murmure qu’il fût un temps, alors que Perséphone et Hadès filaient le parfait amour, ce dernier décida d’adjoindre à sa femme une garde personnelle, craignant pour la sécurité de celle qui son cœur raviva. Hypnos, en fidèle serviteur du Dieu des Enfers, lui fit la plus belle offrande que l’on puisse offrir à son Dieu : il lui offrit ses fils en gage de confiance.
C’est ainsi qu’Icelus, Phantasus et Morphée, devinrent la garde rapprochée de Perséphone, par déférence envers leur père et le fils de Cronos.
Morphée, tout comme ses frères, a été endormi dans les temps mythologiques, pris au piège d’un éternel sommeil provoqué par son père Hypnos. La raison exacte à cela, personne ne le sait…
Malgré tout certaines rumeurs persistent : on raconte que jadis les Onirois insufflaient des rêves agréables dans l’esprit endormi des hommes, leur apportant par là même espoir en un monde meilleur, apaisant leurs peines diurnes et réconfortant leur cœur dans le sommeil, à l’instar de leur corps.
L’espoir n’existe pas, puisque tout homme lui revient de droit dans la mort. Hadès ainsi ne supporta pas que l’on apporte une salvatrice espérance dans le cœur des êtres humains. Convoquant un jour Hypnos, il lui demanda de faire disparaître ses fils, les Onirois, pour l’éternité, pensant ainsi tarir l’une des innombrables source d’espoir des hommes. Le Dieu du Sommeil, résigné à obéir à son Dieu tout puissant, s’en alla donc l’âme en peine, mettre fin à la vie de ses enfants. Mais malgré sa fidélité sans limites aucunes, il ne put se résigner à les faire disparaître. De plein jour, alors que les Onirois dormaient, il les plongea dans un sommeil éternel, les faisant ensuite disparaître afin que jamais Hadès puisse se douter de quoi que ce soit. Et depuis ce moment là, Hypnos devint introverti, stoïque et insensible, demeurant ainsi jusqu’au moment de sa mort.
C’est justement à cet instant précis que ses trois fils s’éveillèrent à nouveau, le charme les maintenant inconscients étant invariablement rompu. Rejoignant instamment Perséphone, ils constatèrent sa peine et apprirent de la bouche de leur Reine ce que les Chevaliers d’Athéna avaient provoqués : la mort du Sommeil, de la Mort elle-même, ainsi que du Dieu des Enfers qu’ils respectaient tant.
Décidé à se venger, en méconnaissance de ce qui s’était réellement passé, ils firent à nouveau vœu d’allégeance à la femme d’Hadès, prêts à la suivre jusqu’au bout de ses intrigues…
Attaques :
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“Misleaded Sleep” (Sommeil trompeur)
Alors que son cosmos s’irise d’une éclatante lumière, Morphée voit deux immenses ailes spectrales se déployer derrière son dos. Ainsi représenté, on pourrait facilement le confondre avec Eros, le Dieu de l’Amour : une vision angélique, de toute beauté…
Pourtant, bien vite ses ailes se mettent à battre, de plus en plus vite, le silence régnant alors en maître : un silence des plus inquiétants. Des épis de pavots volent ensuite irrémédiablement en direction de son adversaire, le plongeant dans un sommeil sans fin, un sommeil trompeur. Désormais la personne touchée par cet arcane va continuer à vivre normalement, tout du moins c’est ce qu’elle croit. Car plongée dans le Sommeil Trompeur, elle se croira dans le monde réel entrain de poursuivre son existence, aussi normalement que si cela était la réalité.
Ainsi, par cet attaque, Morphée fait preuve de raffinement en se refusant à faire couler le sang et en ne se débarrassant pas vraiment de son adversaire, le mettant juste sur la touche, en quelque sorte. C’est également comme cela qu’il peut admirer la beauté humaine sous sa forme la plus pure : un corps baigné dans le doux nectar du sommeil.
Oski, réincarnation d'Odin
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Référence mythologique
Odin est le Dieu Suprême du Panthéon Nordique. Il est détenteur de multiples noms : Wotan (la fureur), Gagnrad (le conseiller, celui qui connaît le chemin), Hrafnagud (le Dieu aux corbeaux), ou encore Oski (l’espoir), comme l’enfant en lequel il choisit de se réincarner. Epoux de Frigg, il préside à une multitude de domaines, comme la guerre dans sa conception intellectualisée, la magie, le savoir, la sagesse, ainsi que l’éternité et l’intemporel. Il est traditionnellement représenté accompagné de ses deux corbeaux, Hugin et Munin (la pensée et la mémoire), qui lui rapportaient tout ce qu’il se passait dans le vaste monde, ainsi que de ses deux loups, Geri et Freki, et montant son splendide destrier à huit pattes : le cheval Sleipnir. On raconte qu’il perdit son œil droit pour acquérir la parfaite omniscience : la connaissance universelle. Plus tard la légende veut qu’il se sacrifia avec sa propre lance, Gungnar, symbole de justice, sur l’Yggdrasil, arbre universel qui maintient le monde en parfaite cohésion, dans l’ultime but de ressusciter encore plus puissant. Les anciennes prophéties annoncent qu’Odin sera annihilé par le terrifiant loup Fenrir lorsque le crépuscule des Dieux arrivera.
Description physique
Odin a choisi de se réincarner dans le corps d’Oski, jeune garçon de 10 ans. Ce dernier a les cheveux noir profond, toujours en bataille. Ses yeux sont de la même teinte crépusculaire que ses cheveux qui laissent entrevoir à qui les voit, toute l’étendue d’espoir en un monde meilleur. Oski semble toutefois, malgré son jeune age, comme faisant un peu moins que ses 8 ans, mais c’est dans le ton doux et calme de sa voix que l’on peut déceler qu’il possède un semblant de maturité qui n’est pas commun à un autre du même age.
Description mentale
La réincarnation d’Odin est un enfant d’un calme rarement inégalé par tout autre être de cet age. En effet, il possède en lui cet amour que peu d’autres ne peuvent même apercevoir : un amour universel pour toute chose, tout être vivant, de la plus horrible bestiole au plus magnifique objet, ce qui le pousse parfois à faire quelques bêtises des plus originales. Sa curiosité en effet n’a pas de limites, et sa joie de vivre n’est plus à prouver. Malgré tout, il est quelqu’un de très solitaire, sa vie passée ne lui ayant pas donné l’opportunité de connaître d’autres enfants de son age, ce qui l’a rendu peu bavard, mais pourtant d’une attention toute particulière lorsque autrui s’adresse à lui, cet état d’émerveillement se lisant alors souvent en ses yeux. Oski est contre toutes attentes un enfant adorable, attachant, qui sait se faire aimer de tous. Malheureusement, les événements récents l’ont poussés à un certain mutisme, traumatisé par des choses qui ne sont pas de son ressort, qui dépassent son imagination d’enfant, qui ont provoqué un réel choc dû à la rupture entre sa vie d’avant, et celle qu’il se doit d’assumer à présent… Il est très attaché à Bud, seul être en Asgard capable d’apaiser ses peurs, seul personne avec qui il se sent entièrement en sécurité.
Histoire
Oski est né dans une petite chaumière d’Asgard, au sein d’une petite famille n’ayant pas la chance d’être issue de la bourgeoisie. Sa mère est décédée lorsqu’il était âgé de 2 ans, ce qui fait qu’il n’a que très peu de souvenirs de celle qui est l’objet de grands nombres de discussions entre lui et son père, le bûcheron Telgar. Ce dernier s’est montré très aimant et affectueux envers Oski, même si, au fil du temps, la boisson avait doucement pris racine en ce foyer, rongeant lentement ce père qui sombrait de plus en plus, sans pour autant jamais avoir levé la main ou fait preuve d’agressivité envers son enfant. Le petit garçon qu’était Oski passait pratiquement tout son temps à jouer dehors, s’inventant tout un monde, où chaque flocon de neige représentait les étoiles, où chaque animal devenait son ami, où les nuages lui dévoilaient le visage de sa mère disparue. En effet, la cabane de bûcheron où Oski et son père vivaient était assez loin du village, et les rares fois où Oski y était allé, il ne put ne serait-ce qu’un instant se lier d’amitié avec quiconque, ce qui le poussa à se créer son propre univers. Les années passèrent doucement, en toute quiétude, et même si la tristesse envahissait de plus en plus le jeune garçon lorsque le soir il trouvait son père, assommé par l’alcool, jamais il ne perdit cette joie de vivre qui intégralement l’habitait…
Jusqu’au jour où les astres décidèrent de troubler cette existence monotone en transformant cette petite vie tranquille en tragédie, Oski découvrant le corps sans vie de son père, dévoré par un gigantesque loup qui en ce moment menaçait de lui ôter également son avenir.
Heureusement pour le jeune enfant, celui qui représente Odin en tant que Guerrier Divin, le Guerrier Dzêta, Bud, poussé par son 6ème sens, arriva juste à temps pour sauver Oski du loup et ainsi assister à l’avènement d’une nouvelle ère en Asgard : le réveil d’Odin.
Odin, en effet, prit la lourde décision de se réincarner en cette ère afin de se joindre à la Déesse Athéna, conscient que l’équilibre de la Terre est gravement mis en péril par une menace indéterminée, devenant de plus en plus pesante. Après avoir été réveillé par l’appel des Chevaliers d’Athéna, en quête de l’épée de Balmung, celui-ci assista impuissant à la tentative d’asservissement de la Terre par Poséidon. Réunissant peu à peu ses pouvoirs, en quête d’un nouvel être à intégrer, résigné à se réincarner en cas de défaite d’Athéna face à Hadès, celui-ci constata le triomphe de celle à qui il était redevable, prêt à nouveau se rendormir pour un sommeil millénaire. Ainsi résigné à retourner à son repos, il prit néanmoins conscience que quelque chose d’anormal se tramait sur Terre : les sols d’Asgard, déjà peu fertiles, se voyaient dépérir à vue d’œil, affamant encore plus son peuple pour qui il ne pouvait malheureusement rien, le cœur déchiré par tant d’injustice, et pourtant la fierté dans le regard, cette fierté qui faisait de son peuple les garants de l’équilibre sur Terre. C’est ainsi qu’il se réincarna en Oski, jeune enfant asgardien à l’essence quasi-similaire à la sienne.
Même s’il ne peut porter son armure du fait du jeune âge de son avatar, il n’en demeure pas moins puissant, capable de manier Balmung avec extrêmement de dextérité et de justesse, à présent possesseur de l’intégralité son pouvoir. C’est la première fois depuis des millénaires qu’il se réincarne, éveillant ainsi une nouvelle génération de Guerriers Divins, prompts à apporter aide et soutien à Athéna et ses Chevaliers dans sa lutte contre les forces du mal.
Osiris, dieu des Morts
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Référence mythologique
Osiris, l'une des principales divinités dans la mythologie égyptienne.
À l'origine dieu local d'Abydos et de Busiris, Osiris, qui représentait la force productive mâle dans la nature, fut assimilé au soleil levant. Il était considéré comme le maître du royaume des morts. Osiris était le frère et le mari d'Isis, déesse de la Terre et de la Lune, qui incarnait la force productive femelle dans la nature. Selon la légende, Osiris, devenu roi d'Égypte, trouva son peuple plongé dans la barbarie. Il lui enseigna alors la loi, l'agriculture, la religion et les autres avantages de la civilisation. Il fut assassiné par son mauvais frère Seth, qui déchira son corps en morceaux et les dispersa. Isis les trouva et les enterra là où ils étaient dispersés. Leur fils Horus, engendré par un Osiris temporairement régénéré, vengea la mort de son père en tuant Seth puis accéda au trône. Osiris continua à régner sur le monde souterrain des morts, mais, à travers Horus, fut considéré comme la source de la vie réincarnée.
Description physique
Osiris était parfois appelé « le dieu vert » car sa peau a pris une coloration particulière après que son corps ait été reconstitué par Isis et ranimé par Nephtys. Son corps régénéré n’est pas tout à fait intact sans doute parce que le 8ème sens ne lui était pas tout à fait connu quand il a ressuscité pour s’éveiller au 8ème sens.
Description mentale
Bien que généralement considéré comme le dieu bénéfique qui a fait sortir son peuple de la barbarie il n’est pas sans tache. C’est en effet lui qui a instauré la loi discriminant les hommes aux cheveux roux dans le seul but d’éloigner Seth du trône d’Egypte. Sa soif de puissance est au moins aussi grande que ses rêves de grandeur pour l’Egypte, ce qui revient d’ailleurs au même. Sans avoir mauvais fonds Osiris cherche à justifier ses ambitions par des projets utopiques.
Au fond il est comme Hadès : privé du monde de la lumière et condamné à juger les âmes mortels la pitié et l’amour ont peu à peu quitté son cœur pour faire place à une immense envie de posséder ce monde de lumière qu’il a dû abandonner. Bien sûr il n’est pas insensible aux actes déicides d’Athéna mais le choc passé seule une immense envie de domination lui est restée.
Histoire
Avant d’être un dieu, Osiris était un être humain, et bien que d’ascendance divine, il ne maîtrisait pas le 9ème sens, pas plus que le 8ème.
Toutefois Osiris a toujours été habité par une immense envie de puissance qui lui a donné un très grand charisme, faisant plier tous les obstacles devant son inflexible volonté. Il a eu la sagesse de s’entourer de deux hommes considérés comme les plus sages d’Egypte à leur époque : Anubis et Thot. Avec eux il est parti à la conquête du monde, mais il dut vite se rendre à l’évidence : grand était le monde mais nombreux étaient les hommes puissants à vouloir le conquérir ! Sur les conseils de ses amis il a alors décidé de partager son savoir avec son peuple qu’il a fait sortir de la barbarie dans l’optique de se créer un royaume suffisamment puissant pour dominer la Terre. L’expérience et les combats lui ont permis de s’éveiller au 7ème sens et de devenir l’homme le plus puissant d’Égypte.
Mais le destin est souvent cruel pour les conquérants et la jalousie d’autres humains éveillés au 7ème sens le conduisit à sa perte. Le destin d’Osiris aurait pu s’arrêter là, mais même mort avec son corps découpé en morceaux, sa volonté restait ferme et son âme refusait de prendre le chemin du Meikai. Dans un geste d’affection désintéressée, Isis reconstitua son corps avec l’aide d’Anubis. Sans le savoir ils avaient offert à Osiris sa seule porte de sortie du Meikai, l’âme d’Osiris convaincu de pouvoir ressusciter dans le monde des vivants réintégra alors son corps de chair pour connaître… la souffrance !
Osiris l’ignorait mais la cause de cette résurrection miraculeuse était son éveil au 8ème sens, non en mourant ni de son vivant, mais dans le monde des morts. Osiris réalisa alors que la mort n’était finalement que le commencement d’une nouvelle vie et qu’une enveloppe de chair était bien dérisoire : la lumière du monde des vivants n’était que peu de choses comparé à l’immensité du Meikai et les mystères de la vie et de la mort. A partir de ce jour, Osiris se comporta comme un dieu, se faisant vénérer comme tel, punissant ses rivaux et… tentant de gouverner la Terre comme les ténèbres.
Un jour Osiris pénétra plus profondément dans le royaume d’Hadès, il découvrit les sphères, les prisons puis un jour il tenta de pénétrer en Elision… A cette époque, Thanatos et Hypnos ne gardaient pas encore ce territoire sacré, et Osiris sans le savoir était aux frontières de l’acquisition de l’ultime sens des dieux. Il s’engouffra dans la dimension intermédiaire qui l’emmena vers le Paradis grec, le mur des lamentations n’ayant pas encore été bâti. Sur le chemin de l’acquisition du big Will il ne le maîtrisait pas encore tout à fait et risquait fort de voir son cosmos l’abandonner dans la dimension intermédiaire. Hadès, surpris, prit alors conscience du potentiel de cet homme en train de s’éveiller au Big Will. Il le protégea de son cosmos et entama le dialogue.
Hadès : Pourquoi vouloir rejoindre la Terre des dieux ?
Osiris : Parce que c’est mon destin de devenir Dieu.
Hadès n’était pas un dieu belliqueux à l’époque, bien au contraire, et pour une fois il sortit de son apathie habituelle pour donner un objet à Osiris : un Ankh.
Hadès : Cet objet te permettra de régner sur les hommes et grâce à lui tu découvriras le 9ème sens, mais tu devras me promettre une chose en échange…
Osiris accepta sans demander de quoi il s’agissait, mais en fait Hadès lui demandait de prouver qu’il méritait d’être un dieu : il lui adjura de juger les hommes sans complaisance au moment de leur mort et de ne jamais quitter le monde des ténèbres. Le Dieu des enfers malgré tout s’assura une garantie de la loyauté d’Osiris en lui révélant que s’il lui arrivait de disparaître, Osiris redeviendrait simple mortel, l’Ankh n’assurant plus son office. Ce mensonge ainsi assurait la suprématie d’Hadès, ultime Empereur du monde des ténèbres. Depuis ce jour, Osiris est devenu le dieu des morts, vassal d’Hadès, mais même celui-ci n’avait pas vu jusqu’au fond du cœur d’Osiris ce qu’il tentait de lui cacher : son immense désir de puissance.
Pourtant, lorsque Hadès mourut, Osiris constata que son pouvoir était toujours intact, et qu’en réalité il ne devait rien à personne, l’Ankh n’étant qu’un leurre lui permettant avant tout de canaliser ses propres pouvoirs. C’est ainsi que rattrapé par ses ambitions, il laissa libre cours à ses désirs les plus grands…
Attaques
Toutes les techniques d’Osiris sont basées sur la maîtrise du monde des morts et du 8ème sens. Il n’a vraiment qu’un seul point faible : contrairement à Hadès qui vit dans un monde de lumière, Elision, Osiris s’est condamné aux ténèbres et il ne supporte pas la lumière du soleil, d’où sa haine pour Aton.
Perséphone, déesse des Enfers et du Printemps
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Référence mythologique
Perséphone est la fille du grand Zeus et de sa sœur Déméter. Elle a passé toute son enfance et son adolescence dans les champs de l’Enna en Sicile. Elle fut un jour enlevée par Hadès, le Dieu des Enfers, avec la complicité de Zeus. Pour la reprendre sa mère déchaîna l’hiver sur la Terre et le grand Zeus ordonna à Hadès de rendre Perséphone. Cependant celle-ci ayant goûté à la nourriture des morts son départ fut interdit par les Moires, divinités du Destin. Un accord faut finalement trouvé : Perséphone resterait auprès d’Hadès pendant 6 mois de l’année qui correspondent à l’Automne et à l’Hiver et se rendrait auprès de sa mère pendant les 6 autres mois qui correspondent à l’Eté et au Printemps.
Description physique
Deux personnalités cohabitent en fait en Perséphone, chacune ayant ses caractéristiques physiologiques propres. Quand elle est Coré, ses cheveux ont la couleur du blé fraîchement coupé, ses lèvres sont rouges comme les coquelicots et ses yeux verts irradient la générosité.
Quand elle est Perséphone ses cheveux sont de couleur bleu indigo comme une grotte illuminée par l’éclat des diamants sur lesquels se reflète le soleil. Ses yeux verts pétillent alors de malice ce qui renforce le caractère cruel de son sourire sur ses lèvres bleu indigo.
Description mentale
Perséphone a un caractère assez instable lié à la dualité de sa personnalité. En tant que Coré elle peut se montrer généreuse, s’émouvoir de tout, montrer une grande insouciance et surtout une grande compassion pour les êtres humains. Ayant été élevée parmi les fleurs et les humains elle les apprécie comme elle aime tous les êtres vivants. Mais cette personnalité est contrebalancée par Perséphone. Cette dernière, amoureuse d’Hadès à la folie, comme une adolescente lors de son premier amour, ne pense qu’à plaire à son mari et à éloigner la mélancolie de lui. Elle pense que la seule chose à pouvoir contenter Hadès serait un monde qui ne serait plus soumis à la tourmente des émotions et tant pis si les hommes doivent en faire les frais.
Histoire
Les origines de Perséphone sont assez floues : fille de Zeus et de Déméter elle a été élevée de manière très autoritaire et surtout très protectrice par sa mère.
Elle a toujours été une enfant en quête d’aventures et ne s’est jamais plue en Olympe.
C’est lors de l’une de ses « évasions » de Sicile qu’elle a rencontré Hadès.
Pourquoi sont-ils tombés amoureux ? C’est un mystère.
Pourtant il semble que l’enlèvement décrit par Déméter n’en fut pas vraiment un. L’amour n’avait pas sa place dans un cœur comme celui d’Hadès et pourtant il ressentit une affection spontanée pour cette enfant prisonnière de ses parents et perdue dans un monde qu’elle ne connaissait pas.
De son côté Coré ne pouvait détacher son regard de celui si profond du dieu des morts, elle n’avait jamais vu un être aussi beau dévoré par une telle tristesse. Déjà elle avait fait le choix de tout abandonner pour lui.
Bien qu’Hadès lui ait interdit de le suivre, elle le suivit jusque dans son royaume en dépit de toutes les lois de l’univers. Elle avait fait cela sans vraiment réfléchir : pour échapper à la lourde tutelle de sa mère, pour enfin voir le monde de ses yeux et pour faire retrouver le sourire à cet être si beau. Hadès comprit alors qu’il ne pourrait jamais l’éloigner de lui sans la chasser lui-même et n’ayant pas le courage de le faire il décida alors de la protéger.
Sans le savoir il avait trouvé ce qui lui manquait : un être cher à protéger.
S’ensuivit une série de guerres à la suite desquelles ils furent séparés mais l’un sans l’autre ils ne peuvent être heureux. C’est pour cette raison que la Coré que connaît Déméter ne peut être tout à fait l’enfant qu’elle connaissait. Elle n’est jamais elle-même qu’auprès de son amant même si la Terre lui manque.
Perséphone ne se soucie pas de ce que les hommes l’aient oubliée, elle ne souhaite qu’être auprès d’Hadès. Les aléas de la guerre l’ayant éloigné de lui elle a dû regarder, impuissante, la Guerre Sainte contre Athéna. Arrivée à Elision après la défaite d’Hadès, elle en a empêché la destruction, mais n’a pu que constater la mort de son unique amour. Rendue folle par la douleur, elle a juré la perte d’Athéna. Elle a intrigué pour faire entrer Osiris dans son camp, lui décrivant Athéna comme le fléau des panthéons divins qui livrerait la Terre aux hommes quand elle aurait détruit tous les dieux. Même si elle a intrigué en ce sens, Perséphone n’a pas vraiment souhaité que Déméter entre en guerre, pourtant cela allait en son sens…
Phantasus, divinité des Songes
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Référence mythologique
Phantasus est fils d’Hypnos. Il forme, avec ses deux frères Icelus et Morphée, les Onirois : divinités créatrices de rêves. On raconte que Phantasus est celui qui forme les objets inanimés dans les songes.
Description physique
Cette divinité des songes est d’une maigreur et d’une pâleur à faire frémir…
Phantasus en effet est filiforme, a le corps osseux, les traits creusés, les yeux souvent cernés et les mains presque décharnées. Quiconque le voit le pense malade, mais il n’en est rien.
Son teint livide met en valeur ses yeux d’un gris acier, brillant d’un étrange éclat à travers ses longs cheveux noirs en bataille, qui couvrent en partie son visage…
Cette divinité est donc vraiment atypique, loin des Dieux éphèbes qui peuplent l’Olympe et font fantasmer les êtres humains.
Sur son front est dessinée une rune qui représente une force protectrice et est symbolisée par un trait vertical se finissant en trois branches, emblème de branches s’élevant vers les cieux.
Description mentale
Phantasus est un être étrange, mélancolique et très lunatique. Il est décalé et n’a pas véritablement les pieds sur terre. Il ne semble pas toujours bien se rendre compte de ce qui l’entoure, toujours dans une sorte d’état apathique, comme s’il était autiste…
Pourtant il lui arrive d’avoir de vagues moments de lucidité, durant lesquels il semble s’éveiller de son état d’inconscience. Ses pouvoirs sont très étranges, et Phantasus reste quelqu’un de très mystérieux et distant, même pour ses frères.
Histoire
Il se murmure qu’il fût un temps, alors que Perséphone et Hadès filaient le parfait amour, ce dernier décida d’adjoindre à sa femme une garde personnelle, craignant pour la sécurité de celle qui son cœur raviva. Hypnos, en fidèle serviteur du Dieu des Enfers, lui fit la plus belle offrande que l’on puisse offrir à son Dieu : il lui offrit ses fils en gage de confiance.
C’est ainsi qu’Icelus, Phantasus et Morphée, devinrent la garde rapprochée de Perséphone, par déférence envers leur père et le fils de Cronos. Phantasus, tout comme ses frères, a été endormi dans les temps mythologiques, pris au piège d’un éternel sommeil provoqué par son père Hypnos. La raison exacte à cela, personne ne le sait…
Malgré tout certaines rumeurs persistent : on raconte que jadis les Onirois insufflaient des rêves agréables dans l’esprit endormi des hommes, leur apportant par là même espoir en un monde meilleur, apaisant leurs peines diurnes et réconfortant leur cœur dans le sommeil, à l’instar de leur corps.
L’espoir n’existe pas, puisque tout homme lui revient de droit dans la mort. Hadès ainsi ne supporta pas que l’on apporte une salvatrice espérance dans le cœur des êtres humains. Convoquant un jour Hypnos, il lui demanda de faire disparaître ses fils, les Onirois, pour l’éternité, pensant ainsi tarir l’une des innombrables source d’espoir des hommes. Le Dieu du Sommeil, résigné à obéir à son Dieu tout puissant, s’en alla donc l’âme en peine, mettre fin à la vie de ses enfants. Mais malgré sa fidélité sans limites aucunes, il ne put se résigner à les faire disparaître. De plein jour, alors que les Onirois dormaient, il les plongea dans un sommeil éternel, les faisant ensuite disparaître afin que jamais Hadès puisse se douter de quoi que ce soit. Et depuis ce moment là, Hypnos devint introverti, stoïque et insensible, demeurant ainsi jusqu’au moment de sa mort.
C’est justement à cet instant précis que ses trois fils s’éveillèrent à nouveau, le charme les maintenant inconscients étant invariablement rompu. Rejoignant instamment Perséphone, ils constatèrent sa peine et apprirent de la bouche de leur Reine ce que les Chevaliers d’Athéna avaient provoqués : la mort du Sommeil, de la Mort elle-même, ainsi que du Dieu des Enfers qu’ils respectaient tant.
Décidé à se venger, en méconnaissance de ce qui s’était réellement passé, ils firent à nouveau vœu d’allégeance à la femme d’Hadès, prêts à la suivre jusqu’au bout de ses intrigues…
Phantasus pourtant n’a plus jamais été le même depuis son réveil : alors qu’auparavant il était quelqu’un de joyeux, un être considéré comme “normal”, il s’est réveillé squelettique et autiste. Visiblement le charme qu’Hypnos a fait porter sur lui ne l’a pas laissé sans séquelles…
Attaques :
“Nonsense”
(Non sens)
Phantasus enferme son adversaire dans un monde d’autarcie, dénué de tout mouvement et de toute vie. C’est un univers de solitude, où seuls les objets inanimés résident. L’ambiance y est claire et opaline, floue et impalpable. Toute vie y est bannie, et la personne qui y est plongée se meurt vite de solitude.
En effet, une minute dans le monde réel équivaut à une année dans ce monde fantomatique où est projeté son adversaire, et il est dit que jamais personne ne revint de ce monde sans mouvance aucune. Mais si tel était acte possible, en ressortirait-il pour autant indemne ?
Car peut-être est-ce là même que l’esprit de Phantasus passe la plupart de son temps, captif de son propre univers…
Ploutos, dieu de l'abondance
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Ploutos est le fils de Déméter et du Titan Iachos, il est donc
également le demi-frère de Perséphone. On raconte que la
Déesse, légèrement enjouée par le nectar coulant
à profusion lors du mariage d’Harmonie et de Cadmos, tomba sous le charme
de Iachos. Ainsi, lorsque personne ne fit plus attention à eux ils s’enfuirent
discrètement pour s’unir dans un champ trois fois labouré. Zeus
s’étant aperçu de l’absence et de Déméter, et de
Iachos, foudroya ce dernier lorsqu’il se rendit compte de ce qui s’était
passé.
Malgré tout, de cet amour d’un jour naquit Ploutos, personnification
de la Richesse et Dieu de l’Abondance. Ainsi, de par sa propre nature, Zeus
le rendit aveugle afin que celui-ci dispense équitablement fortune, sans
regarder aux plus méritants.
Depuis ce jour, Ploutos est atteint de cécité
Description physique
Ploutos du fait de sa cécité a l’iris et la pupille de la même couleur : jaune profond, comme l’éclat d’un héliodore. Son regard brille donc d’un étrange éclat uni, lui donnant un air des plus sages. Il est très grand et ça ne peut qu’être un avantage quand il s’agit d’impressionner ses adversaires, néanmoins il n’a pas besoin de ça pour demeurer un des éléments de la garde de Déméter des plus charismatiques. Ses cheveux ne sont pas très longs, de couleur or et argent, lisses. Cependant comme l’apparence ne le préoccupe pas le moins du monde, étant donné qu’il juge sur les cœurs et non sur le physique, il n’est pas toujours des plus hautement vêtu et coiffé…
Description mentale
Nonobstant sa taille imposante et sa carrure des plus impressionnantes, il est
doux comme un agneau : en réalité Ploutos est heureux quand les
autres sont heureux, c’est sa raison de vivre. Il est un peu comme un grand
enfant, pourtant il n’est pas immature, mais il aime se montrer insouciant.
Malgré tout il est conscient qu’être un Dieu n’implique pas que
des droits, mais aussi des devoirs, voilà pourquoi il s’est à
nouveau rangé aux côtés de sa mère. Il n’est pas
contre la guerre, mais pas pour non plus : pour lui c’est un moyen comme un
autre de faire régner la justice, et même s’il n’est de nature
belliqueuse, il est prêt à se montrer hostile si les événements
le demandent.
Histoire
Même si les Hommes depuis
longtemps l’ont oublié, Ploutos continue d’œuvrer dans le but de rendre
heureux ceux qui croisent son chemin et sur qui il jette son dévolu.
Peu lui importe d’être oublié s’il est capable de rendre heureux
les êtres qu’il rencontre : après tout le bonheur des autres fait
son bonheur, c’est tout ce qui compte pour lui. Rien ne lui réchauffe
plus le cœur que d’imaginer le sourire illuminant le visage de celui bénéficiant
de ses pouvoirs.
Sa mère Déméter l’a cependant rappelé à elle
il y a quelques temps de cela, prétextant qu’il lui fallait un dirigeant
pour ses Secters : c’est ainsi que Ploutos est devenu le commandant des Secters
du Flambeau, des Moissons, des Fruits, et des Fleurs.
Il ne sait pas exactement pourquoi sa mère s’est reconstituée
une garde directe, pourtant il a su deviner que cela ne présageait rien
de bon. Malgré cela il a conscience du fait qu’il doit respect et obéissance
à sa mère, et ne voulant pas désobéir, il s’est
exécuté avec circonspection : à part Déméter
et ses quatre Secters, personne n’est au courant de son retour, si ce n’est
Perséphone qui l’a apprise en espionnant sa mère…
Attaques
- “Greedy Punishment” (La Sentence de l’Avare)
Ploutos expédie directement sa victime dans un univers de pauvreté et de misère incommensurable ou la déchéance et la souffrance humaine sont au-delà du supportable. Cette vision d’effroi provoque mort instantané ou, au mieux, éternel torpeur, à quiconque éprouve compassion, cet arcane étant bien trop brutal pour ceux faisant preuve de sensibilité exacerbe…
- “Divine Gold Inhalation” (Aspiration divine de l’Or)
Ploutos représente la Richesse, il dispense or et pierres précieuses
à qui sait l’émouvoir. Toutefois, ce qu’il donne, il peut le reprendre,
et cette attaque en est le fondement même : le Dieu est capable d’aspirer
littéralement tout objet fait d’or. Une fois le métal précieux
aspiré, le jaune troublant de ses yeux devient encore plus éclatant
qu’à l’accoutumée et finit par aveugler quiconque se trouve à
proximité : c’est là qu’agit Ploutos en faisant exploser son cosmos
de façon à détruite tout ce qui se trouve à proximité.
Gare à vous, Chevaliers d’Or…
- “Cornucopia” ou “Plenty Horn” (Corne d’Abondance)
Le Dieu des richesses fait apparaître dans sa main gauche le symbole même de son pouvoir : la Corne d’Abondance. Cette attaque est son arcane majeur : Ploutos concentre dans sa Corne tout son cosmos ainsi que toutes les essences des personnes qu’il a pu rendre heureux par le passé, ce qui lui insuffle un pouvoir titanesque. Une fois la Corne abondamment emplie, une vague déferlante s’échappe de son extrémité, ayant pour cible désemparée son adversaire. Cette offensive n’est pas à parler proprement maléfique, Ploutos usant de la force de tous les gens qu’il a sus combler de leurs vivants, usant dans son attaque du bonheur d’êtres humains…